Une nouvelle vie, de nouvelles opportunités
Bon, soyons honnêtes, si on m’avait dit il y a trois mois que je serais interviewée par la fabuleuse Isabelle Mante, autrice du blog « En route vers lasérénité« , j’aurais probablement éclaté de rire… de ce rire un peu nerveux, celui qui vient quand ton cerveau te souffle des pensées du style : « Quoi, moi, experte des biais cognitifs ? Vraiment ? ».
Mais voilà, c’est bien arrivé ! Et après avoir survécu à l’interview, je me suis dit qu’il fallait que je partage ça avec vous car c’est le parfait exemple de ce que mes biais naturels m’auraient empêché de concevoir il y a quelques mois encore 🙂
Partie 1 – Le plaisir ou la sensation d’avoir fait un grand pas
Tout d’abord, le plaisir. On ne va pas se mentir, parler de biais cognitifs, de préjugés et de comment ils nous empoisonnent subtilement la vie, c’est mon dada. Si vous me lisez déjà vous le savez. Si vous me lisez pour la première fois, Tadaaa 😆 : c’est mon dada !!!
Je vous l’expliquais en détail dans mon premier article : Femmes au travail : percer les secrets et le plafond de verre
Alors, quand Isabelle m’a proposé de discuter de tout ça, c’était un peu comme si j’avais gagné une place pour un concert de rock : excitation totale !
Enfin, presque 1… sauf que là, on remplace les guitares électriques par des concepts comme le biais de confirmation et le biais d’ancrage (rock’n’roll, je vous dis ! 😂)
Enfin presque 2… sauf que j’ai d’abord pensé, pourquoi moi ? Est-ce qu’elle sait que je suis l’imposteur par excellence ? Car même si j’ai consacré une série d’articles au syndrome de l’imposteur, j’en suis victime comme tout un chacun et peut-être même 3ème dan 😇
Bien sûr que les cordonniers sont les plus mal chaussés ! Vous en doutiez ?!
Une fois passée la surprise, la peur et le doute, j’étais dans mon élément dans ce mode conversation entre bonnes copines. Parler de schémas mentaux qui nous font procrastiner (oh, cette bonne vieille amie !), de ce fichu biais du perfectionnisme qui nous fait douter de nous-même, c’était comme déballer une boîte de chocolats : un pur plaisir. 😊
Partie 2 – Le stress ou comment éviter de boire 3 litres de café avant un podcast
Alors oui, tout n’était pas rose. J’ai été angoissé pendant toute une semaine.
J’ai connu mille fois, ce moment où tu te dis : « Et si je disais un truc complètement à côté de la plaque ? » Vous savez, cette petite voix insidieuse qui adore débarquer pile au moment où vous êtes censée paraître sûre de vous. « Et si je me mets à bafouiller ? Et si je me rends compte en pleine phrase que j’ai complètement perdu le fil ? »
Spoiler alerte : tout ça ne s’est pas produit. Enfin, pas exactement… J’ai peut-être bien oublié une ou deux choses que je voulais dire, mais Isabelle, avec son sourire bienveillant, a su me rattraper au vol. Ouf. Bref, gros moment de stress avant, mais une fois lancée, c’était comme discuter avec une amie autour d’un thé… (ou d’un café, sans la dose de stress supplémentaire !).
Partie 3 – L’émotion ou le moment où tu réalises que tu as peut-être transmis quelque chose d’important
Puis est venu ce moment magique, celui où tu réalises que tu pourrais vraiment toucher les gens. Vous savez, quand on parle de biais cognitifs, ça peut paraître un peu technique, mais en réalité, ça touche à l’essence même de ce qu’on vit tous au quotidien. Se rendre compte qu’on est nos propres saboteurs, qu’on se freine par peur du jugement ou de l’échec, c’est un vrai déclic.
Et ce déclic, c’est ce que j’espère apporter aux auditeurs. Quand j’ai vu les réactions positives du post d’Isabelle sur LinkedIn, c’était le bouquet final. La cerise sur le gâteau, la crème brûlée parfaite où tu réussis enfin à casser le caramel d’un coup sec 😁
Conclusion : la première d’une longue série (oups, je m’emballe ?)
En résumé, cette expérience d’interview était à la fois une montée d’adrénaline, une bouffée de plaisir et une bonne dose d’émotion. Si je peux faire passer un seul message, c’est celui-ci : on a tous nos biais cognitifs, mais on peut apprendre à les identifier, à les contourner, et surtout, à ne pas les laisser nous emprisonner dans nos peurs.
Et maintenant, soyons fous, peut-être que la prochaine étape, c’est mon propre podcast ? On ne sait jamais… En tout cas, j’ai pris goût à ce petit frisson de l’interview ! Et puis, si je me plante, ce n’est qu’un biais qui me pousse à douter… Ça tombe bien, j’ai appris à le repérer.
Allez, on se retrouve très vite pour la suite de l’aventure cognitive !
J’attends vos commentaires et sur l’article et sur l’interview bien sûr – Je compte sur vous 😊
Retrouvez le podcast d’Isabelle ici
En savoir plus sur LES BIAIS DANS LE PLAT
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Merci pour cet article dont le ton léger et je dirais bien « rafraîchissant » m’a fait accrocher à la lecture, avec le sourire 😍 Je partage totalement ton dada car comme j’aime souvent à le dire, le mindset me semble être un pilier fondamental dans tout ce que nous entreprenons au quotidien et cela constitue donc une ressource précieuse à cultiver ✨
C’est amusant comme je me retrouve dans ton article. J’ai fait ma 1ère interview il y a plusieurs mois et le stress a pris le dessus, suivi du plaisir et de la satisfaction de l’avoir fait !
Dans 48h c’est à mon tour d’interviewer quelqu’un et je constate que les sentiments (et les peurs) sont les mêmes. 🥵
Merci pour ton article, je me sens moins seule. 😉
Ah oui c’est stressant les interviews. Et après coup oins se dit « mince j’ai pas dis ça j’aurai dû… »
Ton article sur ta première interview est très réussi ! J’ai beaucoup aimé la façon dont tu exposes tes propres biais et comment tu as réussi à les surmonter avec authenticité et humour. On peut voir que même avec de l’expérience, on continue à apprendre sur soi-même. Merci d’avoir partagé cette aventure personnelle, ça motive vraiment à faire face à ses propres peurs avec plus de légèreté.
J’ai trouvé l’article très inspirant !
Il montre comment surmonter ses propres biais cognitifs avec sincérité et beaucoup d’humour, tout en partageant une belle expérience d’évolution personnelle.
J’ai apprécié la façon dont tu as raconté ton stress avant l’interview et ta capacité à en tirer des leçons positives. BRAVO
Ouah ! Un article qui fait rêver ! Bravo à toi ! Je dois faire bientôt ma prochaine interview, mais comme interviewer, pour interroger le grand Claude Lemesle, un des plus grands auteurs de chansons francophones… et je suis encore plus stressé de poser les questions que d’y répondre : même syndrôme de l’imposteur ! Je penserai à toi au moment du clap fatidique !
Bravo pour ton courage… et pour ta compétence ! Voilà qui devrait tordre le cou pour quelque temps à ton syndrôme de l’imposteur ! Merci pour tes lumières qui nous aident à y voir plus clair dans les méandres de nos biais divers et variés !
Merci beaucoup Sophie pour ce nouveau partage inspirant ! J’ai vraiment aimé la manière dont tu abordes ta première interview et surtout, comment tu fais face à tes propres biais. C’est un exercice de vulnérabilité et de courage qui, à mon avis, parle à beaucoup d’entre nous.
Je trouve que cette approche est tellement en phase avec l’idée d’aller au-delà de ses propres limites pour grandir, un vrai bel exemple de résilience.
Bravo encore pour ton authenticité et merci pour ce témoignage riche d’enseignements !
J’ai été ravie de te rencontrer « en chair et en os » ce week-end à Paris et d’avoir pu passer quelques moments avec toi.
Au plaisir d’échanger de nouveau ensemble. 🌷