Catégorie : PODCAST

Mon premier défi de l’année : repousser mes biais cognitifs

Retrouvez l’épisode 12 du podcast Les Biais Dans Le Plat sur Spotify, Amazon Music, Deezer

Bienvenue dans Les Biais Dans Le Plat, aujourd’hui, un épisode un peu différent, parce que je vous parle en plein cœur d’une expérience que je vis en ce moment.

Introduction : un défi pour repousser mes propres biais cognitifs

Dans quelques jours, je vais relever un défi qui me fait sortir de ma zone de confort. Mon premier véritable exercice de transmission face à une audience interactive, en vidéo. Et je ne vais pas vous mentir : c’est vertigineux. Je me rends compte à quel point cela m’oblige à repousser mes propres biais cognitifs.

Je vous propose donc d’interpréter aujourd’hui mes propres biais et ma méthode pour les contrer. 

Partie 1 : Comment nos biais cognitifs sont partout ? 

Depuis que ce défi se profile, je me rends compte à quel point mes biais cognitifs sont actifs. Je vais donc utiliser ce défi pour repousser mes biais cognitifs. Peut-être que vous les reconnaîtrez aussi dans vos propres expériences. Voici mes trois invités indésirables de la semaine :

  • Le biais d’anticipation 
  • Le biais de perfection 
  • Le biais de projection

Ces biais me donnent l’impression que tout repose sur cette session, comme si une performance imparfaite allait invalider tout ce que je fais. Même si je sais qu’en réalité c’est une illusion.

Partie 2 : Se préparer en déjouant ses biais cognitifs

Alors, comment est-ce que je me prépare malgré ces pensées envahissantes ? Voici mes stratégies pour repousser ces biais et avancer :

  • Étape #1 : Redéfinir le succès
    Quel est mon objectif atteignable pour cette session de travail ?
  • Étape #2 : Pratiquer l’autocompassion
    J’ai le droit de… Je fais avec moi ce que je ferai beaucoup plus naturellement pour les autres ! 
  • Étape #3 : Recadrer les pensées biaisées

J’analyse mes peurs et je les remets dans leur contexte. 

  • Étape #4 : Me recentrer sur le moment présent
    Je définis ce qui appartient à mon cercle d’influence réel. 

Partie 3 : Pourquoi ce défi est important pour moi

Ce défi, c’est ma manière de mettre en pratique ce que je prône ici, dans ce podcast : affronter ses biais, reconnaître ses peurs, et avancer malgré elles. C’est aussi un exercice de vulnérabilité. Accepter que je ne contrôle pas tout, que tout ne sera pas parfait, mais que ça aura du sens.

Conclusion : Et vous, quel défi vous attend ?

En partageant ce moment avec vous, j’espère non seulement vous inspirer, mais aussi vous rappeler que vous n’êtes pas seuls à ressentir ces doutes et ces peurs. Les biais cognitifs sont là, oui, mais ils ne sont pas insurmontables.

Alors, quel est votre défi ? Qu’est-ce qui vous retient encore ? Et si, cette semaine, vous décidiez de faire ce premier pas ? Pas pour être parfait, mais simplement pour avancer.

Nota : si vous voulez faire plus que d’attendre ma synthèse, contactez-moi sur linkedin. Soit vous êtes rapides et je peux vous proposer une session qui démarre, soit il y en aura une autre très rapidement !

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L’illusion de contrôle, ami ou ennemi ?

Retrouvez l’épisode 10 du podcast Les Biais Dans Le Plat sur Spotify, Amazon Music, Deezer.

Bienvenue dans Les Biais Dans Le Plat, le podcast qui vous aide à décoder les biais cachés qui influencent notre perception, nos choix et nos interactions.

Introduction : L’illusion de contrôle, cette bataille invisible

Aujourd’hui, on plonge dans un biais qui nous épuise souvent à notre insu : l’illusion de contrôle. Vous savez, ce besoin de tout anticiper, tout organiser, tout sécuriser pour éviter l’inattendu. Moi aussi, je suis tombée dans ce piège. Mais si je vous disais que ce contrôle absolu est une illusion ? Que parfois, lâcher prise est la meilleure décision que vous puissiez prendre ? 🎭

Qu’est-ce que l’illusion de contrôle ?

Commençons par une définition simple : l’illusion de contrôle est la tendance à surestimer notre capacité à influencer des événements qui, en réalité, échappent totalement à notre pouvoir.

Ce biais est là pour rassurer notre cerveau qui déteste par-dessus tout l’incertitude. 

Pourquoi l’illusion de contrôle nous épuise ?

Quand on cherche à tout contrôler, on gaspille une énergie précieuse dans des combats inutiles. Voici trois façons dont cela nous affecte :

  1. Cela crée de la  surcharge mentale 
  2. Nous donne un sentiment d’échec 
  3. et provoque de l’inaction déguisée en perfectionnisme

Comment accepter l’inconnu ?

Voici quelques stratégies :

  1. Redéfinir ce que vous pouvez contrôler :
    • Posez-vous cette question : « Est-ce que cela dépend de moi ou pas ? »
  2. Adopter le principe d’action minimale :
    • Face à un problème, identifiez la plus petite action concrète qui peut faire avancer les choses. Pas besoin de tout résoudre d’un coup !
  3. Célébrer l’adaptabilité :
    • Chaque imprévu est une opportunité d’apprendre et de grandir. Quand quelque chose ne se passe pas comme prévu, demandez-vous : « Quel cadeau caché peut m’apporter cette situation ? »
  4. Pratiquer la pleine conscience :
    • Prenez un moment chaque jour pour vous recentrer sur le présent. Cela vous aide à calmer l’anxiété liée à l’avenir.

Conclusion : Lâcher prise, une force insoupçonnée

L’illusion de contrôle nous fait croire que tout dépend de nous, mais elle nous prive d’une vérité fondamentale : la vie est imprévisible, et c’est très bien comme ça. En acceptant cette réalité, vous libérez une énergie précieuse pour vous concentrer sur ce qui compte vraiment.

👉 Et vous, quelle est la dernière fois où l’inattendu vous a surpris… en bien ? 

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La peur : moteur invisible de nos biais cognitifs et frein à nos rêves

Retrouvez l’épisode 9 du podcast Les Biais Dans Le Plat sur Spotify, Amazon Prime, Deezer.

Introduction : La peur, cet architecte silencieux des biais cognitifs

Aujourd’hui, je vous propose un épisode spécial pour clôturer cette année riche en réflexions et en partages. Un épisode qui parle de ce qui est souvent tapi dans l’ombre de nos décisions : la peur. Ce sentiment universel, ce moteur primal qui, sans que nous nous en rendions compte, nourrit une grande partie de nos biais cognitifs.

Échec, jugement, inconnu… autant de peurs qui influencent subtilement — et parfois dangereusement — notre quotidien, à la maison, au travail et même dans nos rêves les plus fous.

La peur, ce carburant de nos biais cognitifs

La peur n’est pas un défaut. C’est une fonction essentielle de notre cerveau, un mécanisme de survie qui nous pousse à éviter les dangers. Mais aujourd’hui, dans nos vies modernes, cette peur ancestrale est souvent mal calibrée. Et c’est là que nos biais cognitifs entrent en jeu :

  • Par peur de se tromper ou d’être jugé, nous cherchons des preuves qui confortent nos croyances, même si elles sont erronées. C’est le biais de confirmation.
  • L’angoisse du changement nous incite à rester dans notre zone de confort, même si cette zone est inconfortable. C’est le biais de statu quo.
  • La crainte de perdre quelque chose — un poste, une relation, une opportunité — nous pousse parfois à des choix irrationnels. C’est le biais d’aversion à la perte.

Quand la peur freine nos succès : mon expérience personnelle

Au fil de mes vingt ans d’expérience dans des postes stratégiques et managériaux, j’ai souvent été confrontée à cette réalité : la peur n’est pas qu’une émotion passagère. Elle peut devenir un cadre invisible, influençant nos choix, nos priorités et même nos ambitions.

J’ai connu : 

  • La peur de l’échec
  • Mais aussi la peur du changement
  • Et enfin, la peur de ne pas être à la hauteur, ce fameux syndrome de l’imposteur. 

Ces expériences m’ont appris une chose fondamentale : la peur, lorsqu’elle n’est pas identifiée et maîtrisée, peut nous enfermer dans des schémas qui limitent notre potentiel. Mais à chaque fois que j’ai osé confronter ces peurs, j’ai trouvé des opportunités de grandir. 

Transformer la peur en alliée

Mais alors, comment transformer cette peur, si omniprésente, en moteur pour avancer ? Voici quelques pistes que j’ai explorées au fil des années, et qui, je l’espère, vous inspireront :

  1. Nommer ses peurs 
  2. Réévaluer les risques
  3. Pratiquer la résilience 
  4. Passer à l’action

Conclusion : Un défi pour vous

Et vous, quelle peur sous-jacente guide vos décisions en ce moment ?

Je vous propose un défi pour clôturer cette année : choisissez une peur qui vous bloque depuis longtemps, et confrontez-la. Un tout petit pas suffit. Et si vous avez envie, partagez votre expérience avec moi, ici ou sur LinkedIn. Je serais ravie d’en parler dans un prochain épisode.

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Le biais de distinction

Retrouvez l’épisode 9 du podcast Les Biais Dans Le Plat sur Spotify, Amazon Prime, Deezer.

Bienvenue dans Les Biais Dans Le Plat, le podcast qui vous aide à décoder les biais cachés qui influencent notre perception, nos choix et nos interactions. et parfois même notre bonheur. 

Introduction : Le dilemme du choix « raisonné »

Aujourd’hui, dans Les Biais Dans Le Plat, on plonge dans un phénomène subtil mais omniprésent : pourquoi choisissons-nous parfois ce qui semble objectivement « mieux », mais qui ne nous rend pas forcément plus heureux ? Je vous présente le Biais de distinction ou le dilemne du choix raisonné. 

Qu’est-ce que le biais de distinction ?

Le biais de distinction, c’est cette tendance qu’a notre cerveau à survaloriser les différences entre deux options, souvent au détriment des éléments qui importent vraiment à long terme.

Quand on évalue deux choix côte à côte, notre esprit privilégie des différences faciles à quantifier – comme un chiffre sur une fiche de salaire – et délaisse des aspects plus subjectifs mais tout aussi cruciaux : épanouissement personnel, équilibre vie pro/vie perso, opportunités de développement.

Pourquoi ce biais existe-t-il ?

Le biais de distinction repose sur trois mécanismes clés de notre cerveau :

  1. L’obsession des comparaisons tangibles
    Notre cerveau adore ce qui est facile à mesurer 
  2. Le court-termisme naturel
    Nous avons tendance à privilégier des bénéfices immédiats au détriment de gains intangibles mais durables
  3. La peur du regret
    Lorsqu’on compare deux options, le critère qui semble le plus objectif devient un « filet de sécurité ». 

Conséquences du biais de distinction

  1. Un mal-être au quotidien
    En choisissant un travail pour son salaire, on néglige souvent des signaux faibles comme l’ennui ou la surcharge mentale, qui peuvent peser lourd sur notre bonheur.
  2. Un sentiment de stagnation
    Le biais de distinction peut nous pousser à ignorer les opportunités d’apprentissage ou de progression personnelle, au profit de la sécurité matérielle.
  3. Des regrets tardifs
    Avec le recul, beaucoup se rendent compte que la qualité de vie aurait dû être prioritaire. Mais les décisions prises sous l’effet de ce biais sont difficiles à corriger.

Comment surmonter le biais de distinction ?

Bonne nouvelle : il est possible de prendre du recul sur ce biais en adoptant quelques stratégies simples mais puissantes.

  1. Projetez-vous dans le futur
  2. Identifiez vos valeurs fondamentales
  3. Prenez du recul sur les chiffres
  4. Cherchez des témoignages
  5. Faites une expérience mentale 

Conclusion : Mieux choisir en connaissance de cause

Le biais de distinction est une puissante illustration de la manière dont nos esprits peuvent nous jouer des tours. En nous focalisant sur des différences immédiates et mesurables, nous risquons de perdre de vue ce qui compte vraiment : notre bien-être global.

Alors, la prochaine fois que vous êtes face à un choix, posez-vous ces questions :

  • Est-ce que je priorise des critères tangibles ou mes valeurs profondes ?
  • Quelle option me permettra de me réveiller avec le sourire chaque matin ?

👉 Et vous, avez-vous déjà fait face à ce type de dilemme ? Partagez votre expérience en commentaire ou contactez-moi pour en discuter !

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Le biais d’hypothèse du monde juste

Retrouvez l’épisode 8 du podcast Les Biais Dans Le Plat sur Spotify, Amazon Prime, Deezer.

Bienvenue dans Les Biais Dans Le Plat, le podcast qui vous aide à décoder les biais cachés qui influencent notre perception, nos choix et nos interactions. 

Aujourd’hui, dans Les Biais Dans Le Plat, on plonge dans ce biais qui nous pousse  à voir le monde sous un prisme simpliste et… souvent erroné : le biais d’hypothèse du monde juste. Préparez-vous à découvrir comment cette illusion de justice façonne notre vision du monde.
Qu’est-ce que le biais d’hypothèse du monde juste ?
Le biais d’hypothèse du monde juste repose sur l’idée que nous vivons dans un monde où chacun reçoit ce qu’il mérite. En d’autres termes : « Les gens bien réussissent, et les mauvaises actions finissent toujours par se retourner contre leurs auteurs. »
C’est une vision réconfortante, mais malheureusement, la réalité est bien plus complexe.

Pourquoi ce biais existe-t-il ?

  1. Un besoin de contrôle :
    Nous voulons croire que le monde est prévisible et maîtrisable. Adopter l’idée d’une justice universelle nous aide à gérer notre peur de l’inconnu.
  2. Réduction de la dissonance cognitive :
    En attribuant la responsabilité aux victimes ou aux perdants, nous évitons de 

Les dangers du biais d’hypothèse du monde juste

  1. Un manque d’empathie :
    Ce biais nous pousse à minimiser la souffrance des autres, en pensant qu’ils l’ont méritée.
  2. Des jugements injustes :
    Nous attribuons les échecs aux individus eux-mêmes, plutôt qu’aux contextes ou systèmes dans lesquels ils évoluent.
  3. Un frein à la solidarité :
    Si nous croyons que chacun a ce qu’il mérite, pourquoi aiderions-nous ceux qui traversent des difficultés ?

Comment surmonter ce biais ?

  1. Reconnaître ses propres jugements :
    La prochaine fois que vous pensez : « Il/elle l’a bien cherché, » demandez-vous quels facteurs extérieurs pourraient expliquer la situation.
  2. Cultiver l’empathie :
    Essayez de vous mettre à la place des autres et imaginez ce qu’ils ont pu traverser. 
  3. Élargir votre perspective :
    Informez-vous sur les inégalités et les systèmes qui influencent nos vies. Vous réaliserez que beaucoup de situations échappent au contrôle individuel.

Conclusion : Surmonter le biais d’hypothèse du monde juste et une invitation à voir au-delà de la simplicité

Le biais d’hypothèse du monde juste nous donne une illusion de contrôle et de sécurité, mais il peut aussi nous rendre aveugles à la complexité de la réalité. En le reconnaissant, nous pouvons devenir plus justes dans nos jugements et plus solidaires dans nos actions.

Et vous ?
Avez-vous déjà été victime ou témoin de ce biais dans votre vie quotidienne ? 

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Le biais de l’angle mort

Retrouvez l’épisode 7 du podcast Les Biais Dans Le Plat sur Spotify, Amazon Prime, Deezer.

Introduction : L’évidence que l’on ne voit pas

Bienvenue dans Les Biais Dans Le Plat, le podcast qui vous aide à identifier les biais cachés qui influencent nos perceptions, nos décisions et nos interactions.

Le sujet du jour : le biais de l’angle mort, cette petite ruse de notre cerveau qui nous pousse à croire que nous sommes rationnels et objectifs… contrairement aux autres ! Nous explorerons également deux concepts proches : le réalisme naïf et l’illusion d’introspection. Ensemble, ils colorent nos jugements de manière souvent invisible.

Définition : Qu’est-ce que le biais de l’angle mort ?

Le biais de l’angle mort désigne notre incapacité à reconnaître nos propres biais cognitifs, tout en identifiant aisément ceux des autres. Nous pensons voir la réalité telle qu’elle est, alors qu’en vérité, nos perceptions sont souvent influencées par nos propres angles morts.

Illustration :

Imaginez une réunion où vous jugez votre collègue têtu et incapable de comprendre votre point de vue. Vous êtes certain(e) d’être impartial(e), alors qu’en réalité, vos propres croyances biaisent votre interprétation de la situation.

Un lien avec le réalisme naïf :

Le réalisme naïf nous pousse à croire que notre vision des choses est la seule correcte. Ainsi, si quelqu’un est en désaccord avec nous, c’est forcément qu’il est biaisé ou mal informé.

Pourquoi ce biais existe-t-il ?

Ce biais découle en grande partie de l’illusion d’introspection. Nous croyons comprendre parfaitement nos propres pensées et motivations, car nous avons un accès direct à notre esprit. Pourtant, nos décisions sont souvent influencées par des processus inconscients.

Illustration :

Quand vous êtes stressé(e) et que vous vous énervez, vous justifiez votre réaction par le contexte : « C’est normal, je suis sous pression. » Mais quand une autre personne s’énerve, vous concluez qu’elle manque de maîtrise.

Origine du biais de l’angle mort :

  • Évolution cognitive : Reconnaître nos biais demande un effort cognitif supplémentaire, alors que notre cerveau favorise les décisions rapides.
  • Cognition sociale : Nous avons tendance à juger les autres plus sévèrement que nous-mêmes pour renforcer notre propre estime.

Conséquences : Pourquoi le biais de l’angle mort est problématique

  1. Conflits inutiles :
    Si nous sommes convaincus que seuls les autres sont biaisés, il devient difficile de trouver un terrain d’entente dans nos relations.
  2. Mauvais choix :
    Ne pas reconnaître ses propres biais peut mener à des décisions mal informées ou à des jugements erronés.
  3. Blocages en entreprise :
    Ce biais limite la capacité à entendre des perspectives nouvelles et freine les discussions constructives.

Solutions : Comment surmonter le biais de l’angle mort ?

  1. Reconnaître qu’il nous concerne tous :
    La première étape est d’accepter que personne n’est totalement objectif, pas même nous.
  2. Pratiquer l’introspection :
    Posez-vous la question : « Et si je faisais exactement la même chose sans m’en rendre compte ? »
  3. Écouter les autres :
    Sollicitez les retours d’autrui pour identifier vos propres angles morts.
  4. Accepter les perspectives opposées :
    Enrichissez votre compréhension en discutant avec des personnes qui ne partagent pas votre point de vue.

Conclusion : Apprivoiser ses angles morts

Le biais de l’angle mort nous invite à davantage d’humilité et de curiosité dans nos interactions. Plutôt que de juger rapidement les autres, commençons par interroger nos propres perceptions.Et vous ?
Vous est-il déjà arrivé de réaliser après coup que vous aviez un angle mort dans une situation ? Partagez vos expériences dans les commentaires ou écrivez-moi, j’adorerais découvrir vos anecdotes !

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Illusion de transparence et effet de projecteur

Retrouvez l’épisode 6 du podcast Les Biais Dans Le Plat sur SpotifyAmazon PrimeDeezer

Introduction : 5 minutes pour comprendre que NOUS ne sommes pas le centre de LEUR monde !

Aujourd’hui, nous plongeons dans un univers où chacun de nous est, à tort, persuadé d’être le centre de l’attention. C’est parti pour explorer deux biais fascinants : l’illusion de transparence et l’effet de projecteur.

L’illusion de transparence et l’effet de projecteur, kézako ?

Commençons par les bases. L’illusion de transparence, c’est cette conviction que nos pensées et émotions sont visibles aux autres, comme si nous étions un livre ouvert. Quant à l’effet de projecteur, il nous pousse à croire que nous sommes constamment sous le regard critique de ceux qui nous entourent. Vous avez déjà eu l’impression que tout le monde remarquait votre stress avant une présentation ou que votre tenue un peu trop colorée faisait jaser ?

Prenons un exemple concret : lors d’une réunion, vous trébuchez sur un mot en parlant. Votre cerveau s’emballe : « Tout le monde a vu que j’ai paniqué, c’est fichu, je suis ridicule ! » En réalité, vos collègues étaient probablement en train de penser à leur prochain rendez-vous ou à ce qu’ils allaient manger à midi. Ces biais exagèrent notre importance perçue dans l’esprit des autres.

Mais pourquoi ces biais existent-ils ?

Ces biais trouvent leur origine dans notre nature humaine. Depuis toujours, nous vivons dans notre propre bulle, hyper concentrés sur nous-mêmes. Le problème ? Notre cerveau en déduit que les autres nous observent avec la même intensité. Spoiler (encore) : ils n’en ont pas le temps, occupés qu’ils sont à… penser à eux-mêmes.

Historiquement, ce phénomène aurait pu avoir une utilité. À l’époque préhistorique, capter l’attention de son groupe ou anticiper les réactions d’autrui pouvait être crucial pour la survie. Aujourd’hui, dans nos sociétés modernes, ces mécanismes restent en veille et peuvent nous jouer des tours. Ajoutez à cela que nos codes de communication sont façonnés par notre environnement et nos expériences, et vous obtenez un cocktail parfait pour les malentendus.

Et les conséquences dans notre quotidien ?

  • Dans la vie personnelle, croire que nos émotions sont visibles peut nous rendre plus vulnérables.
  • Au travail, quand nous maîtrisons un sujet, nous avons du mal à imaginer que d’autres ne comprennent pas ce qui nous paraît évident.
  • Et sur les réseaux sociaux, l’effet de projecteur explose : nous sommes persuadés que chaque détail de nos publications est scruté, analysé, jugé.

Alors, comment surmonter ces biais ?

Heureusement, il existe des astuces pour ne plus tomber dans ces pièges cognitifs.

  • Développez votre empathie. 
  • Réduisez vos projections. 
  • Clarifiez vos messages. 
  • Relativisez vos erreurs.

Conclusion : Nous sommes les stars de notre propre film

Rappelez-vous : nous sommes tous les stars de notre propre film, MAIS cela ne signifie pas que les autres spectateurs regardent exclusivement notre rôle. L’illusion de transparence et l’effet de projecteur sont des biais universels. Apprendre à les reconnaître, c’est déjà un grand pas vers une vie plus sereine. Et la prochaine fois que vous trébuchez sur un mot ou que vous croyez que tout le monde analyse votre tenue, dites-vous simplement : « Spoiler alerte : ils ne l’ont probablement même pas remarqué ! »

Et vous, quels moments de votre vie avez-vous amplifiés à cause de ces illusions ? Partagez vos anecdotes !

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Comprendre la cécité d’inattention et le biais d’attention

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Introduction : La cécité d’attention et le biais d’attention – Nous voyons… ce que nous cherchons

Dans cet épisode, nous explorons comment notre cerveau, en étant hyper focalisé sur une tâche ou une idée, peut nous amener à occulter totalement une partie de la réalité. C’est ce qu’on appelle la cécité d’inattention et le biais d’attention.

Rappel : Notre cerveau est une machine de tri ultra-performante. Sur 11 millions d’informations perçues par seconde, il en traite consciemment seulement 40, en filtrant selon nos priorités immédiates. Mais ce filtre, s’il nous protège de la surcharge, peut aussi nous aveugler de certaines évidences.

Les éléments clés que je vous explique : 

Qu’est-ce que la cécité d’inattention ?

Idée clé : Nous manquons des éléments évidents si nous portons notre attention ailleurs.

Exemple : Dans l’expérience du gorille invisible, 50 % des participants n’ont pas remarqué un gorille traversant la scène, trop concentrés sur le comptage des passes d’un ballon. Ce biais montre à quel point notre cerveau filtre l’information.

Pourquoi ce biais existe-t-il ?

Idée clé: Ce mécanisme est une adaptation ancestrale pour notre survie.

Nos ancêtres, confrontés à des dangers, devaient se concentrer sur ce l’essentiel : un bruit suspect dans les buissons, pas les fleurs qui l’entouraient. Aujourd’hui, ce même filtre agit dans nos vies modernes, mais il peut masquer des éléments importants.

La cécité d’inattention et le biais d’attention – Quelles sont les conséquences de ces bais au quotidien ?

Idée clé : Ce biais peut entraîner des erreurs ou des manques dans tous les domaines.
Exemples :

  • En voiture : ignorer un piéton car on est concentré sur le GPS.
  • Au travail : ne pas remarquer un problème critique dans un projet parce qu’on est absorbé par un détail.
  • Dans la vie personnelle : manquer les émotions d’un proche pendant une discussion.

Comment élargir notre attention ?

Idée clé : Quelques techniques simples peuvent limiter les effets de ce biais :

  • Pleine conscience : Prenez le temps d’observer ce qui vous entoure sans jugement.
  • Ralentir : Une attention précipitée amplifie le biais.
  • Collaboration : Impliquez d’autres perspectives pour détecter ce que vous pourriez manquer.

Conclusion : Ce que vous ne voyez pas peut changer votre perception

Idée clé : Être conscient de la cécité d’inattention, c’est déjà faire un pas pour mieux voir le monde. Alors, demandez-vous : qu’est-ce que je ne remarque pas en ce moment, parce que je suis concentré ailleurs ?

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5 minutes pour comprendre l’effet Dunning-Kruger

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Introduction : Démystifier l’effet Dunning-Kruger

Dans cet épisode, je vous propose de comprendre un biais cognitif fascinant : l’effet Dunning-Kruger. Ce phénomène explique pourquoi certaines personnes, malgré un manque de compétences, se perçoivent comme des experts, tandis que d’autres, plus compétentes, doutent de leurs capacités. Comprendre ce biais est essentiel pour améliorer notre auto-évaluation et nos interactions professionnelles.

Comprendre l’effet Dunning-Kruger

L’effet Dunning-Kruger, identifié par les psychologues David Dunning et Justin Kruger en 1999, révèle que les individus moins compétents dans un domaine ont tendance à surestimer leurs capacités. Cette surestimation découle de l’incapacité à reconnaître leurs propres lacunes, faute des compétences nécessaires pour évaluer objectivement leur performance.

Pourquoi ce biais est-il si répandu ?

Deux mécanismes expliquent la prévalence de l’effet Dunning-Kruger :

  1. L’ignorance des ignorants : Les novices ne savent pas ce qu’ils ne savent pas, ce qui les conduit à surestimer leurs compétences.
  2. L’effet de compétence croissante : À mesure que l’on acquiert de l’expérience, on prend conscience de l’étendue de ce qu’il reste à apprendre, ce qui peut mener à une sous-estimation de ses capacités.

Conséquences et dangers

L’effet Dunning-Kruger peut avoir des répercussions significatives :

  • Dans la vie quotidienne : Une personne persuadée de pouvoir réparer une fuite d’eau sans compétence peut aggraver le problème.
  • Sur les réseaux sociaux : Ces plateformes sont propices à l’émergence d’experts autoproclamés, souvent sans vérification.
  • Dans le milieu professionnel : Des employés surconfiants peuvent prendre des décisions risquées sans consulter leurs collègues plus expérimentés.

Comment surmonter l’effet Dunning-Kruger ?

Bien que ce biais soit courant, il est possible de le contrer :

  • Reconnaître ses limites,
  • Rechercher des retours constructifs,
  • Apprendre en continu,
  • Faire preuve d’humilité.

Il est important de noter que certaines personnes affectées par l’effet Dunning-Kruger ne sont pas conscientes de leurs lacunes. Les amener doucement mais fermement vers une prise de conscience est bénéfique pour elles et leur entourage.

Conclusion : tu respecteras ce que tu ignores !

L’effet Dunning-Kruger nous rappelle que ce que nous savons est souvent bien peu de choses face à ce que nous ignorons. La clé pour progresser réside dans la reconnaissance de nos lacunes, la curiosité et l’apprentissage continu.

Et vous, avez-vous déjà surestimé vos compétences dans un domaine ? Ou au contraire, vous êtes-vous sous-estimé face à un expert ?

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Passer du syndrome de l’imposteur à entrepreneur en 5 minutes

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Introduction : Passer sur syndrome de l’imposteur à l’entrepreneur : un parcours personnel

Dans cet épisode, j’aborde un sujet intime et puissant : le passage de l’imposteur à l’entrepreneur, un chemin que j’ai moi-même parcouru. Il m’aura fallu 47 ans pour faire le saut, mais je refuse que ce parcours soit aussi long pour vous.

Comme beaucoup de femmes de ma génération, j’ai avancé en suivant des chemins bien tracés : études, carrière, mariage, enfants. Pendant 20 ans, j’ai occupé des postes à responsabilité dans de grandes entreprises, pilotant des équipes et des projets ambitieux. Une belle vie, une belle carrière, mais quelque chose manquait : ce travail ne reflétait plus mes aspirations profondes.

Dans cet épisode, je partage les réflexions et les étapes concrètes qui m’ont permis de surmonter ce fameux syndrome de l’imposteur pour enfin bâtir un projet entrepreneurial personnel et enrichissant. Et je vais vous expliquer comment faire de même !

Comprendre le syndrome de l’imposteur pour mieux le dépasser

Ce biais, qui nous pousse à douter de nous et à minimiser nos réussites, naît souvent de notre besoin de validation extérieure. Je vous propose un exercice simple pour identifier ce biais : si vous commencez souvent vos phrases par “j’ai eu la chance de…”, vous êtes probablement touché par le syndrome de l’imposteur !

J’ai moi-même longtemps dit “j’ai eu de la chance” avant de réaliser que la chance n’avait rien à voir dans mes réussites. J’ai pris un papier, un crayon et j’ai listé toutes mes réalisations et compétences. Ce moment fut un déclic, une preuve écrite que mon parcours était le fruit de mes propres efforts et capacités.

Trouver votre moment déterminant – Votre “Why?”

Je partage également mon propre déclic, qui s’est produit en 2022, lorsque j’ai décroché un poste de rêve : directrice d’un programme stratégique de grande envergure. Pourtant, au bout de quelques mois, j’ai réalisé que ce que je voulais vraiment ne correspondait plus aux attentes de cette entreprise. Ce fut une période de désillusion, mais aussi de lucidité. J’ai compris qu’il était temps pour moi de créer quelque chose d’authentique, aligné avec mes valeurs.

Les étapes pour avancer vers l’entrepreneuriat sans s’en rendre compte

On imagine souvent l’entrepreneuriat comme un grand saut dans le vide, mais ce n’est pas forcément le cas. Dans cet épisode, je vous explique comment avancer à petits pas, en construisant votre projet sans la pression de “l’idée géniale”. Mon parcours m’a appris qu’il suffit de trois étapes simples pour se lancer :

  1. Chercher des méthodes : Lisez, apprenez des expériences d’autres entrepreneurs, nourrissez votre curiosité.
  2. Se donner les moyens : Privilégiez vos choix et non vos contraintes, accordez du temps à vos priorités.
  3. Fixer des priorités SMART : Avancez étape par étape avec des objectifs Simples, Mesurables, Accessibles, Réalistes, et Tenables.

En fin de compte, le syndrome de l’imposteur peut être un signal : il révèle que vous avez déjà une valeur unique à apporter, qu’il est temps de mettre en lumière. Cet épisode vous invite à repenser vos accomplissements, non pas pour valider ce que vous valez aux yeux des autres, mais pour construire quelque chose de personnel, quelque chose qui vous ressemble vraiment.

Écoutez cet épisode pour découvrir comment prendre confiance en vos compétences et devenir l’entrepreneur de votre propre vie.

Merci d’avoir écouté cet épisode de Les Biais Dans Le Plat. Si vous souhaitez en savoir plus sur les sujets que j’aborde ou partager votre propre expérience, laissez-moi un message ! Et si cet épisode vous a aidé, pensez à le partager pour inspirer ceux qui hésitent encore à franchir le pas. À très bientôt pour de nouveaux décodages de nos biais !

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