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La dévaluation réactive : « Si je ne t’aime pas, tu as tort »

Retrouvez l’épisode 18 du podcast Les Biais Dans Le Plat sur Spotify, Amazon Prime, Deezer.

Bienvenue dans Les Biais Dans Le Plat, le podcast qui vous aide à décoder les biais cachés qui influencent notre perception, nos choix et nos interactions.

Introduction : Quand l’émetteur compte plus que le message

Vous est-il déjà arrivé de rejeter une idée uniquement parce qu’elle venait de quelqu’un que vous n’aimez pas ?

Aujourd’hui dans les biais dans le plat, je vais vous parler du biais de dévaluation réactive et de comment il nous affectent tous au risque de laisser filer la bonne idée

Qu’est-ce que la dévaluation réactive ?

La dévaluation réactive est ce mécanisme psychologique qui nous pousse à rejeter systématiquement une idée en fonction de la personne qui l’exprime plutôt que sur la valeur intrinsèque de l’idée elle-même.

Ce biais repose sur plusieurs phénomènes cognitifs :

  1. Le biais d’ancrage émotionnel 
  2. Le biais de confirmation 
  3. L’heuristique d’affect 

Comment la dévaluation réactive impacte notre quotidien ?

Dans le milieu professionnel :

  • Un collaborateur que l’on perçoit comme « arrogant » peut proposer une solution géniale, mais elle sera rejetée d’emblée.

En politique et en société :

  • Si une personnalité politique que nous n’aimons pas propose une réforme, nous aurons tendance à la rejeter sans même analyser son contenu.

Dans nos relations personnelles :

  • « Ah non, si c’est lui qui me donne un conseil, c’est que ça ne vaut rien ! »

Comment dépasser ce biais ?

Bonne nouvelle : nous ne sommes pas condamnés à fonctionner ainsi. Voici quelques astuces pour éviter la dévaluation réactive :

  1. Dissocier le message de l’émetteur
    • Si quelqu’un d’autre avait formulé cette idée, comment la jugerais-je ?
  2. Pratiquer la curiosité cognitive
    • Cherchez systématiquement un point positif dans ce que dit une personne que vous n’appréciez pas.
  3. Accepter l’inconfort intellectuel de la remise en question
  4. Encourager une culture du dialogue

Conclusion : L’ouverture d’esprit, un superpouvoir

La dévaluation réactive est un piège puissant, mais en prendre conscience, c’est déjà s’en libérer.

La prochaine fois que vous aurez envie de balayer une idée d’un revers de main juste parce qu’elle vient d’une personne que vous n’aimez pas… prenez une seconde pour réfléchir. Peut-être qu’elle mérite votre attention, après tout.

Et vous ? Vous êtes-vous déjà surpris à rejeter une idée juste à cause de son auteur ? 

Pensez à vous abonner, à le partager et à me laisser un commentaire.

Et souvenez-vous : le meilleur antidote aux biais, c’est la curiosité. À très bientôt !

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L’effet de vérité illusoire, quand le faux devient vrai

Retrouvez l’épisode 17 du podcast Les Biais Dans Le Plat sur Spotify, Amazon Music, Deezer.

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Introduction : Quand le faux devient vrai

Vous êtes-vous déjà surpris à croire fermement quelque chose… juste parce que vous l’avez entendue plusieurs fois ?

Non ? Vraiment ?

Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte de l’effet de vérité illusoire. Biais cognitif puissant parmi les biais puissant, je vous propose de combien il est important de savoir remettre en question même et surtout ce que vous entendez trop souvent 

C’est quoi l’effet de vérité illusoire ?

Ce biais cognitif décrit notre tendance à croire qu’une information est vraie à force de la répéter. Plus nous l’entendons, plus nous la trouvons crédible, même si elle est fausse ou inexacte.

L’effet de vérité illusoire repose sur plusieurs mécanismes cognitifs fondamentaux. 

  • Notre cerveau a besoin de simplifier et d’accélérer le traitement des informations. Il favorise donc les données familières et les réponses rapides plutôt que des analyses complexes et énergivores.
  • Nous avons un besoin inné de cohérence : une information répétée s’intègre dans notre vision du monde et renforce notre confiance en elle. 

En entreprise, cet effet a des conséquences bien réelles : il modèle les décisions, renforce des croyances obsolètes et freine l’innovation.

Comment l’effet de vérité illusoire agit en entreprise ?

Trois manifestations clés :

  1. Les fausses règles du jeu

Ces affirmations circulent, deviennent des vérités acceptées, et finissent par formater nos comportements.

  1. La résistance au changement

Ce biais empêche de remettre en question les pratiques, même lorsque des solutions plus efficaces existent.

  1. Les stéréotypes professionnels

Ces idées, répétées à l’infini, influencent les promotions, les recrutements et les interactions.

Comment déjouer ce biais ?

Bonne nouvelle : l’effet de vérité illusoire n’est pas une fatalité.

  1. Développer son esprit critique
    Posez-vous cette question : Ai-je vérifié cette information ou est-ce juste une croyance partagée ?
  2. Chercher des sources variées
    Ne vous contentez pas d’un seul point de vue. En entreprise, cela signifie consulter différentes équipes, observer ce qui fonctionne ailleurs.
  3. Encourager le questionnement
    Créez une culture où l’on peut remettre en cause les idées reçues sans être perçu comme un trouble-fête.
  4. Miser sur la preuve plutôt que sur la répétition
    Plutôt que de dire « Cette stratégie a toujours réussi », montrez des données, testez des hypothèses.

Conclusion : Remettre en question, c’est progresser

L’effet de vérité illusoire nous rappelle que répétition ne rime pas avec vérité. En entreprise, il est essentiel de questionner les dogmes, d’oser l’expérimentation et d’ouvrir le dialogue.

Et vous ? Quelle « vérité » avez-vous longtemps crue avant de réaliser qu’elle était fausse ? Partagez votre expérience !

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Biais cognitifs et management défaillant en réunion

Retrouvez l’épisode 16 du podcast Les Biais Dans Le Plat sur Spotify, Amazon Prime, Deezer.

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Introduction : quand les biais cognitifs s’invitent en réunion

Aujourd’hui, je vous emmène dans une réunion qui aurait dû être productive mais qui s’est transformée en ring de boxe verbal. Imaginez une salle de réunion, un sujet important à discuter… et pourtant, ce qui s’y joue n’a rien d’un échange constructif.

Deux hommes face à face. Pas de préliminaires, pas de mise en contexte. Directement dans l’arène. Chaque phrase est une attaque, chaque regard un défi.

Comment en est-on arrivé là ? Et pourquoi ce type de confrontation est-il si fréquent en entreprise ? C’est ce que je veux vous expliquer aujourd’hui en l’analysant au travers des impacts délétères tant dans biais cognitifs que d’un management défaillant. 

1. Le prisme des biais cognitifs : quand notre cerveau sabote la réunion

Ce duel verbal est le fruit de plusieurs biais cognitifs qui transforment une simple discussion en une lutte de pouvoir :

  • Le biais d’attribution hostile : Chacun interprète immédiatement les propos de l’autre comme une attaque délibérée, un signe d’hostilité. 
  • Le biais de confirmation : Plutôt que d’écouter, chacun traque ce qui conforte son opinion préétablie.
  • L’effet miroir : Plus l’un adopte un ton agressif, plus l’autre réagit de la même manière. 
  • Le biais d’excès de confiance : Chacun est persuadé de détenir la vérité absolue. 

Et les autres, dans tout ça ? quelle place pour leur expertise ou leur expérience. Un classique des réunions mixtes.

2. Le rôle du management : un cadre absent ou impuissant ?

Ce qui frappe dans cette scène, c’est l’incapacité du management à recadrer la discussion.

Il aurait fallu mettre en place des règles claires bien plus tôt, instaurer un véritable espace d’écoute et sanctionner les comportements irrespectueux.

Un leadership efficace, ce n’est pas juste réagir en pompier quand la situation dégénère. C’est anticiper. Construire des dynamiques de communication qui évitent ces dérapages.

3. Comment réparer ce type de dysfonctionnement ?

Quelques pistes pour désamorcer ces situations avant qu’elles ne dégénèrent :

  • Prendre conscience des biais
  • Instaurer des règles de communication claires 
  • Rééquilibrer la place de chacun 
  • Développer une posture de médiation 

Conclusion : Vers une intelligence collective

Le management ne se résume pas à assigner des tâches. C’est aussi garantir un cadre où l’intelligence collective peut s’exprimer.

Et pour cela, il faut sortir des automatismes toxiques, apprendre à reconnaître nos biais et, surtout, redonner une vraie place à la communication bienveillante.

Et vous, avez-vous déjà vécu ce type de situation ? Comment l’avez-vous gérée ? Venez en discuter avec moi, partagez vos expériences et continuons à déconstruire ensemble ces schémas limitants.

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L’Effet d’humour : Ce qui nous fait rire nous influence

Retrouvez l’épisode 15 du podcast Les Biais dans le Plat sur Spotify, Amazon Music, Deezer

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Si je vous disais que l’humour, ce n’est pas juste pour détendre l’atmosphère, mais que ça peut aussi manipuler notre perception, influencer nos choix et même nous rendre plus réceptifs aux idées des autres ?

Aujourd’hui, on plonge dans l’effet d’humour : pourquoi ce qui nous fait rire nous influence plus qu’on ne le pense.

1. Qu’est-ce que l’effet d’humour ?

L’effet d’humour, c’est notre tendance à mieux accepter et mémoriser une information lorsqu’elle est présentée de façon humoristique.

Autrement dit, ce que l’on trouve drôle, on le retient mieux. Pourquoi ? Parce que notre cerveau adore les surprises, les contradictions et surtout… tout ce qui diminue la charge cognitive.

2. Pourquoi ça marche et comment ça nous influence ?

L’effet d’humour repose sur plusieurs mécanismes psychologiques :

  1. La baisse des défenses cognitives
    • Quand on rit, on relâche notre vigilance critique. Notre cerveau est moins en mode « analyse » et plus en mode « acceptation ». Résultat ? On absorbe mieux l’information.
  2. Le biais de rétention
    • Une information drôle est mieux mémorisée, car elle génère une émotion positive. Et ce qui nous fait ressentir quelque chose, on s’en souvient mieux.
  3. Le biais d’adhésion sociale
    • Partager un rire avec quelqu’un, c’est créer du lien. Un message humoristique rapproche l’émetteur et le récepteur, rendant l’idée plus acceptable et l’interlocuteur plus crédible.
  4. L’effet de relâchement des tensions
    • L’humour est souvent utilisé en négociation ou en gestion de crise, car il permet de réduire l’anxiété et de désamorcer les conflits.

3. Outils pour utiliser (ou ne pas se faire piéger par) l’effet d’humour

Si l’humour est une arme redoutable, encore faut-il bien l’utiliser. Voici quelques pistes :

  1. Savoir détecter l’effet d’humour dans les arguments
  2. Utiliser l’humour pour faire passer des messages sans heurter
  3. Savoir doser selon le contexte

Conclusion

L’effet d’humour est puissant. Il influence notre perception, nos décisions et notre mémoire bien plus qu’on ne le croit. Bien utilisé, c’est un levier d’adhésion et de persuasion. Mal utilisé, il peut fausser nos jugements et nous rendre vulnérables à la manipulation.

Alors cette semaine, je vous lance un défi : prenez conscience de l’effet de l’humour autour de vous. Quand une pub, une blague en réunion ou une phrase politique vous fait rire, demandez-vous : « Suis-je en train de mieux comprendre… ou de mieux me faire influencer ? »

Et vous, avez-vous déjà changé d’avis sur un sujet simplement parce que quelqu’un vous a fait rire ? Venez en parler avec moi sur LinkedIn ou en commentaire !

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Pensée de groupe : quand le consensus devient un piège

Retrouvez l’épisode 14 du podcast Les Biais dans le Plat sur Spotify, Amazon Music, Deezer

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Aujourd’hui, dans Les Biais Dans Le Plat, nous allons nous concentrer sur ce biais aussi récurrent que dangereux : la pensée de groupe. Ce mécanisme, véritable piège du consensus, influence nos réactions en fonction de notre désir d’appartenance, notre peur de la confrontation et parfois même notre besoin de validation sociale. Comment ? C’est ce que nous allons voir.

Qu’est-ce que la pensée de groupe – piège du consensus ?

La pensée de groupe, c’est ce moment où, dans une équipe, l’harmonie devient plus importante que la réflexion. Tout le monde s’accorde, mais pas toujours pour les bonnes raisons. Pourquoi ? Parce qu’on préfère éviter les conflits, préserver le confort du consensus, ou parce qu’on se dit : « Si tout le monde est d’accord, c’est que je dois me tromper. »

La pensée de groupe peut mener à trois types de comportements problématiques :

  • La surestimation du groupe : On croit que le groupe ne peut pas se tromper.
  • La fermeture cognitive : On rejette toute opinion extérieure.
  • La pression à la conformité : Les voix dissidentes sont réduites au silence.

Pourquoi ça existe ?

La pensée de groupe repose sur plusieurs mécanismes psychologiques :

  1. Le besoin d’appartenance : Nous sommes des êtres sociaux. Être accepté dans un groupe est crucial pour notre cerveau, qui perçoit l’exclusion comme une menace.
  2. La peur du conflit : On préfère souvent éviter les désaccords, quitte à accepter des idées douteuses.
  3. Le biais de confirmation : Nous cherchons à valider nos croyances, et un groupe peut facilement renforcer cette tendance.

Outils pour contrer la pensée de groupe

Pour réduire l’impact de ce biais en entreprise, voici quelques pistes concrètes :

  1. Encourager le rôle d’avocat du diable : Nommez une personne chargée de remettre en question les idées du groupe.
  2. Promouvoir la diversité : Plus une équipe est variée, moins elle succombera à la pensée de groupe.
  3. Créer un espace psychologiquement sûr : Faites comprendre que les désaccords ne sont pas seulement acceptés, mais qu’ils sont essentiels.

Conclusion : la pensée de groupe, piège du consensus

La pensée de groupe est un piège subtil, mais elle peut être déjouée et maîtrisée. En favorisant la diversité, en accueillant les opinions divergentes et en valorisant l’analyse critique, nous pouvons créer des équipes plus performantes et des décisions plus éclairées.

Et vous, avez-vous déjà assisté à une décision que vous saviez mauvaise, mais que vous n’avez pas osé contester ? Que feriez-vous différemment aujourd’hui ?

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Biais de groupe : quand le nombre dilue la responsabilité

Retrouvez l’épisode 13 du podcast Les Biais dans le Plat sur Spotify, Amazon Music, Deezer

Bienvenue dans Les Biais Dans Le Plat, le podcast qui vous aide à décoder les biais cachés qui influencent notre perception, nos choix et nos interactions. Aujourd’hui parlons du biais de groupe.

Introduction : le biais de groupe, coupable de nous permettre de laisser faire.

Aujourd’hui, dans les Biais dans le Plat, nous allons nous concentrer sur ce biais très particulier et omniprésent. Ce mécanisme influence nos réactions en fonction de ce que font ou ne font pas les autres autour de nous. Comment ? C’est ce que nous allons voir.

Qu’est-ce que le biais de groupe ?

Le biais de groupe, c’est cette tendance que nous avons à ajuster nos décisions et nos actions en fonction du comportement des autres. Quand une situation exige une action, nous avons tendance à nous déresponsabiliser si nous sommes plusieurs, pensant que quelqu’un d’autre va agir.

Le biais de groupe peut mener à deux types de comportements problématiques :

  1. Une déresponsabilisation face à des situations nécessitant une action. On pense que d’autres vont s’en charger.
  2. Une dilution de l’analyse du risque : si tout le monde le fait, ça doit être acceptable, même si ce n’est pas le cas.

Pourquoi le biais de groupe existe ?

Il repose sur plusieurs mécanismes psychologiques :

  • La dilution de la responsabilité : En groupe, chacun pense que la responsabilité est partagée et que son rôle individuel est moindre.
  • La conformité sociale : Nous avons une tendance naturelle à suivre le comportement des autres, car cela réduit le stress lié à l’incertitude et au jugement.
  • Le biais d’autorité implicite : Lorsque des figures perçues comme légitimes ou expérimentées dans un groupe adoptent un comportement, les autres ont tendance à les imiter.

Quelques outils pour contrer le biais de groupe

Pour réduire l’impact de ce biais en entreprise, voici quelques pistes concrètes :

1. Encourager la responsabilisation individuelle

  • Dans les situations critiques, désignez explicitement une personne responsable de chaque action ou suivi. Cela évite la dilution de la responsabilité.

2. Mettre en place l’exercice de l’avocat du diable

  • Lors des réunions ou prises de décision, désignez un membre du groupe pour jouer le rôle d’avocat du diable. Son rôle sera de remettre en question les idées et de pointer les éventuels risques.

3. Diversifier les perspectives

  • Intégrez des collaborateurs extérieurs ou des experts externes pour casser les cercles fermés de décision.

Conclusion : le biais de groupe est aussi puissant que “dangereux”

Le biais de groupe est un mécanisme puissant, mais il peut être anticipé et maîtrisé. En favorisant la responsabilisation individuelle, en mettant en place des outils comme l’exercice de l’avocat du diable et en diversifiant les perspectives, vous pouvez réduire son impact et créer un environnement plus équilibré et réactif.

Et vous, avez-vous déjà été témoin de situations où le biais de groupe a influencé les décisions ou les comportements ? Quelles solutions avez-vous mises en place ?

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Mon premier défi de l’année : repousser mes biais cognitifs

Retrouvez l’épisode 12 du podcast Les Biais Dans Le Plat sur Spotify, Amazon Music, Deezer

Bienvenue dans Les Biais Dans Le Plat, aujourd’hui, un épisode un peu différent, parce que je vous parle en plein cœur d’une expérience que je vis en ce moment.

Introduction : un défi pour repousser mes propres biais cognitifs

Dans quelques jours, je vais relever un défi qui me fait sortir de ma zone de confort. Mon premier véritable exercice de transmission face à une audience interactive, en vidéo. Et je ne vais pas vous mentir : c’est vertigineux. Je me rends compte à quel point cela m’oblige à repousser mes propres biais cognitifs.

Je vous propose donc d’interpréter aujourd’hui mes propres biais et ma méthode pour les contrer. 

Partie 1 : Comment nos biais cognitifs sont partout ? 

Depuis que ce défi se profile, je me rends compte à quel point mes biais cognitifs sont actifs. Je vais donc utiliser ce défi pour repousser mes biais cognitifs. Peut-être que vous les reconnaîtrez aussi dans vos propres expériences. Voici mes trois invités indésirables de la semaine :

  • Le biais d’anticipation 
  • Le biais de perfection 
  • Le biais de projection

Ces biais me donnent l’impression que tout repose sur cette session, comme si une performance imparfaite allait invalider tout ce que je fais. Même si je sais qu’en réalité c’est une illusion.

Partie 2 : Se préparer en déjouant ses biais cognitifs

Alors, comment est-ce que je me prépare malgré ces pensées envahissantes ? Voici mes stratégies pour repousser ces biais et avancer :

  • Étape #1 : Redéfinir le succès
    Quel est mon objectif atteignable pour cette session de travail ?
  • Étape #2 : Pratiquer l’autocompassion
    J’ai le droit de… Je fais avec moi ce que je ferai beaucoup plus naturellement pour les autres ! 
  • Étape #3 : Recadrer les pensées biaisées

J’analyse mes peurs et je les remets dans leur contexte. 

  • Étape #4 : Me recentrer sur le moment présent
    Je définis ce qui appartient à mon cercle d’influence réel. 

Partie 3 : Pourquoi ce défi est important pour moi

Ce défi, c’est ma manière de mettre en pratique ce que je prône ici, dans ce podcast : affronter ses biais, reconnaître ses peurs, et avancer malgré elles. C’est aussi un exercice de vulnérabilité. Accepter que je ne contrôle pas tout, que tout ne sera pas parfait, mais que ça aura du sens.

Conclusion : Et vous, quel défi vous attend ?

En partageant ce moment avec vous, j’espère non seulement vous inspirer, mais aussi vous rappeler que vous n’êtes pas seuls à ressentir ces doutes et ces peurs. Les biais cognitifs sont là, oui, mais ils ne sont pas insurmontables.

Alors, quel est votre défi ? Qu’est-ce qui vous retient encore ? Et si, cette semaine, vous décidiez de faire ce premier pas ? Pas pour être parfait, mais simplement pour avancer.

Nota : si vous voulez faire plus que d’attendre ma synthèse, contactez-moi sur linkedin. Soit vous êtes rapides et je peux vous proposer une session qui démarre, soit il y en aura une autre très rapidement !

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L’illusion de contrôle, ami ou ennemi ?

Retrouvez l’épisode 10 du podcast Les Biais Dans Le Plat sur Spotify, Amazon Music, Deezer.

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Introduction : L’illusion de contrôle, cette bataille invisible

Aujourd’hui, on plonge dans un biais qui nous épuise souvent à notre insu : l’illusion de contrôle. Vous savez, ce besoin de tout anticiper, tout organiser, tout sécuriser pour éviter l’inattendu. Moi aussi, je suis tombée dans ce piège. Mais si je vous disais que ce contrôle absolu est une illusion ? Que parfois, lâcher prise est la meilleure décision que vous puissiez prendre ? 🎭

Qu’est-ce que l’illusion de contrôle ?

Commençons par une définition simple : l’illusion de contrôle est la tendance à surestimer notre capacité à influencer des événements qui, en réalité, échappent totalement à notre pouvoir.

Ce biais est là pour rassurer notre cerveau qui déteste par-dessus tout l’incertitude. 

Pourquoi l’illusion de contrôle nous épuise ?

Quand on cherche à tout contrôler, on gaspille une énergie précieuse dans des combats inutiles. Voici trois façons dont cela nous affecte :

  1. Cela crée de la  surcharge mentale 
  2. Nous donne un sentiment d’échec 
  3. et provoque de l’inaction déguisée en perfectionnisme

Comment accepter l’inconnu ?

Voici quelques stratégies :

  1. Redéfinir ce que vous pouvez contrôler :
    • Posez-vous cette question : « Est-ce que cela dépend de moi ou pas ? »
  2. Adopter le principe d’action minimale :
    • Face à un problème, identifiez la plus petite action concrète qui peut faire avancer les choses. Pas besoin de tout résoudre d’un coup !
  3. Célébrer l’adaptabilité :
    • Chaque imprévu est une opportunité d’apprendre et de grandir. Quand quelque chose ne se passe pas comme prévu, demandez-vous : « Quel cadeau caché peut m’apporter cette situation ? »
  4. Pratiquer la pleine conscience :
    • Prenez un moment chaque jour pour vous recentrer sur le présent. Cela vous aide à calmer l’anxiété liée à l’avenir.

Conclusion : Lâcher prise, une force insoupçonnée

L’illusion de contrôle nous fait croire que tout dépend de nous, mais elle nous prive d’une vérité fondamentale : la vie est imprévisible, et c’est très bien comme ça. En acceptant cette réalité, vous libérez une énergie précieuse pour vous concentrer sur ce qui compte vraiment.

👉 Et vous, quelle est la dernière fois où l’inattendu vous a surpris… en bien ? 

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La peur : moteur invisible de nos biais cognitifs et frein à nos rêves

Retrouvez l’épisode 9 du podcast Les Biais Dans Le Plat sur Spotify, Amazon Prime, Deezer.

Introduction : La peur, cet architecte silencieux des biais cognitifs

Aujourd’hui, je vous propose un épisode spécial pour clôturer cette année riche en réflexions et en partages. Un épisode qui parle de ce qui est souvent tapi dans l’ombre de nos décisions : la peur. Ce sentiment universel, ce moteur primal qui, sans que nous nous en rendions compte, nourrit une grande partie de nos biais cognitifs.

Échec, jugement, inconnu… autant de peurs qui influencent subtilement — et parfois dangereusement — notre quotidien, à la maison, au travail et même dans nos rêves les plus fous.

La peur, ce carburant de nos biais cognitifs

La peur n’est pas un défaut. C’est une fonction essentielle de notre cerveau, un mécanisme de survie qui nous pousse à éviter les dangers. Mais aujourd’hui, dans nos vies modernes, cette peur ancestrale est souvent mal calibrée. Et c’est là que nos biais cognitifs entrent en jeu :

  • Par peur de se tromper ou d’être jugé, nous cherchons des preuves qui confortent nos croyances, même si elles sont erronées. C’est le biais de confirmation.
  • L’angoisse du changement nous incite à rester dans notre zone de confort, même si cette zone est inconfortable. C’est le biais de statu quo.
  • La crainte de perdre quelque chose — un poste, une relation, une opportunité — nous pousse parfois à des choix irrationnels. C’est le biais d’aversion à la perte.

Quand la peur freine nos succès : mon expérience personnelle

Au fil de mes vingt ans d’expérience dans des postes stratégiques et managériaux, j’ai souvent été confrontée à cette réalité : la peur n’est pas qu’une émotion passagère. Elle peut devenir un cadre invisible, influençant nos choix, nos priorités et même nos ambitions.

J’ai connu : 

  • La peur de l’échec
  • Mais aussi la peur du changement
  • Et enfin, la peur de ne pas être à la hauteur, ce fameux syndrome de l’imposteur. 

Ces expériences m’ont appris une chose fondamentale : la peur, lorsqu’elle n’est pas identifiée et maîtrisée, peut nous enfermer dans des schémas qui limitent notre potentiel. Mais à chaque fois que j’ai osé confronter ces peurs, j’ai trouvé des opportunités de grandir. 

Transformer la peur en alliée

Mais alors, comment transformer cette peur, si omniprésente, en moteur pour avancer ? Voici quelques pistes que j’ai explorées au fil des années, et qui, je l’espère, vous inspireront :

  1. Nommer ses peurs 
  2. Réévaluer les risques
  3. Pratiquer la résilience 
  4. Passer à l’action

Conclusion : Un défi pour vous

Et vous, quelle peur sous-jacente guide vos décisions en ce moment ?

Je vous propose un défi pour clôturer cette année : choisissez une peur qui vous bloque depuis longtemps, et confrontez-la. Un tout petit pas suffit. Et si vous avez envie, partagez votre expérience avec moi, ici ou sur LinkedIn. Je serais ravie d’en parler dans un prochain épisode.

En apprendre plus :

Le biais de distinction

Retrouvez l’épisode 9 du podcast Les Biais Dans Le Plat sur Spotify, Amazon Prime, Deezer.

Bienvenue dans Les Biais Dans Le Plat, le podcast qui vous aide à décoder les biais cachés qui influencent notre perception, nos choix et nos interactions. et parfois même notre bonheur. 

Introduction : Le dilemme du choix « raisonné »

Aujourd’hui, dans Les Biais Dans Le Plat, on plonge dans un phénomène subtil mais omniprésent : pourquoi choisissons-nous parfois ce qui semble objectivement « mieux », mais qui ne nous rend pas forcément plus heureux ? Je vous présente le Biais de distinction ou le dilemne du choix raisonné. 

Qu’est-ce que le biais de distinction ?

Le biais de distinction, c’est cette tendance qu’a notre cerveau à survaloriser les différences entre deux options, souvent au détriment des éléments qui importent vraiment à long terme.

Quand on évalue deux choix côte à côte, notre esprit privilégie des différences faciles à quantifier – comme un chiffre sur une fiche de salaire – et délaisse des aspects plus subjectifs mais tout aussi cruciaux : épanouissement personnel, équilibre vie pro/vie perso, opportunités de développement.

Pourquoi ce biais existe-t-il ?

Le biais de distinction repose sur trois mécanismes clés de notre cerveau :

  1. L’obsession des comparaisons tangibles
    Notre cerveau adore ce qui est facile à mesurer 
  2. Le court-termisme naturel
    Nous avons tendance à privilégier des bénéfices immédiats au détriment de gains intangibles mais durables
  3. La peur du regret
    Lorsqu’on compare deux options, le critère qui semble le plus objectif devient un « filet de sécurité ». 

Conséquences du biais de distinction

  1. Un mal-être au quotidien
    En choisissant un travail pour son salaire, on néglige souvent des signaux faibles comme l’ennui ou la surcharge mentale, qui peuvent peser lourd sur notre bonheur.
  2. Un sentiment de stagnation
    Le biais de distinction peut nous pousser à ignorer les opportunités d’apprentissage ou de progression personnelle, au profit de la sécurité matérielle.
  3. Des regrets tardifs
    Avec le recul, beaucoup se rendent compte que la qualité de vie aurait dû être prioritaire. Mais les décisions prises sous l’effet de ce biais sont difficiles à corriger.

Comment surmonter le biais de distinction ?

Bonne nouvelle : il est possible de prendre du recul sur ce biais en adoptant quelques stratégies simples mais puissantes.

  1. Projetez-vous dans le futur
  2. Identifiez vos valeurs fondamentales
  3. Prenez du recul sur les chiffres
  4. Cherchez des témoignages
  5. Faites une expérience mentale 

Conclusion : Mieux choisir en connaissance de cause

Le biais de distinction est une puissante illustration de la manière dont nos esprits peuvent nous jouer des tours. En nous focalisant sur des différences immédiates et mesurables, nous risquons de perdre de vue ce qui compte vraiment : notre bien-être global.

Alors, la prochaine fois que vous êtes face à un choix, posez-vous ces questions :

  • Est-ce que je priorise des critères tangibles ou mes valeurs profondes ?
  • Quelle option me permettra de me réveiller avec le sourire chaque matin ?

👉 Et vous, avez-vous déjà fait face à ce type de dilemme ? Partagez votre expérience en commentaire ou contactez-moi pour en discuter !

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