Biais cognitifs: vers un monde vraiment inclusif

Biais cognitifs et monde inclusif

Je vous propose un premier bilan de mes mois de travail. Cet article est une pause personnelle qui, je l’espère, vous inspirera en cette fin d’année ! Bonne lecture !

Biais cognitifs et inclusion : pourquoi ces questions résonnent profondément dans mon parcours

Lorsque j’ai commencé mon exploration sur les biais cognitifs, c’était comme soulever un voile sur des mécanismes inconscients qui façonnent nos comportements au quotidien. Ces réflexions m’ont conduite à une prise de conscience : les biais cognitifs, loin d’être de simples obstacles, sont aussi le miroir de nos émotions, de nos expériences, et de nos imperfections.

Dans mon parcours professionnel, à la croisée des chemins entre leadership stratégique, intelligence relationnelle, et innovation, j’ai souvent observé comment ces biais influencent nos interactions personnelles et professionnelles. Mais j’ai aussi constaté leur impact profond sur la quête d’un monde inclusif, où chaque individu pourrait s’épanouir sans être enfermé dans des stéréotypes ou des jugements limitants.

Pendant plus de vingt ans, j’ai occupé des postes stratégiques et managériaux dans de grandes entreprises, pilotant des équipes, des projets et des transformations. Ces expériences m’ont appris à repérer les biais organisationnels et humains qui influencent les décisions collectives et stratégiques. Mais c’est dans mon propre cheminement, en tant que femme, mère et professionnelle, que ces biais ont pris une autre dimension. Ils ne sont plus seulement des mécanismes à éviter ou à contourner, mais des fenêtres ouvertes sur nos émotions les plus profondes.

Biais cognitifs et inclusion : embrasser nos différences pour bâtir un monde meilleur

Le sujet des biais cognitifs est souvent abordé sous l’angle de leurs limites : comment ils freinent nos décisions rationnelles, alimentent les stéréotypes, et compliquent nos relations interpersonnelles. Pourtant, leur rôle est bien plus complexe et nuancé. Ces mécanismes sont aussi le reflet de nos expériences humaines les plus profondes. Ils nous rappellent que nous sommes des êtres imparfaits, mais profondément connectés les uns aux autres.

Dans ce cadre, bâtir un monde inclusif ne signifie pas effacer ces biais. Cela implique plutôt de les reconnaître, de les comprendre, et de les transformer en leviers. Cela permet d’encourager une meilleure collaboration et une véritable inclusion. Ce voyage m’a été inspiré par mes expériences, mais aussi par mes fils, qui incarnent la prochaine génération et m’amènent à imaginer un avenir plus juste.

C’est ainsi qu’est née cette lettre à un monde imaginaire sans biais cognitifs. Un exercice personnel et professionnel qui fait écho à mes engagements, mes valeurs et mes aspirations.

Lettre à un monde sans biais cognitifs : un éloge de l’humanité

« Chère humanité de demain,

Dans ce monde sans biais cognitifs où vous vivez, je vous imagine pleinement libres et égaux, exempts des jugements rapides et des stéréotypes inconscients qui freinaient tant d’initiatives autrefois. Vous ne vous définissez plus par des cases ou des rôles imposés, mais par vos aspirations profondes.

Pourtant, permettez-moi de vous offrir une perspective depuis notre époque imparfaite. Nos biais cognitifs étaient bien plus qu’un frein : ils étaient aussi une expression de nos émotions et de notre humanité. Ils révélaient nos peurs, nos espoirs, et nos imperfections, et ils rendaient nos interactions riches et authentiques, même si elles étaient parfois maladroites.

À toi, monde sans biais, tu es l’idéal que beaucoup rêvent d’atteindre. Un monde où les jugements sont toujours justes, où les décisions sont rationnelles, où l’égalité est une réalité indiscutable. Mais en te contemplant, je me demande : que resterait-il de notre humanité si tous les biais disparaissaient ?

Nos biais sont des filtres déformants, mais ils sont aussi les reflets de nos émotions. Ils révèlent nos peurs, nos espoirs, nos intuitions. C’est par eux que nous tissons nos histoires, parfois erronées, mais profondément humaines. Sans eux, nos vies seraient peut-être plus justes, mais seraient-elles encore aussi vibrantes ?

Que deviendraient nos discussions animées, celles où nos désaccords font naître des idées nouvelles ? Nos amours pourraient-elles toujours être faite d’imperfections acceptées ou transcendées ? Que deviendraient ces moments où l’on se trompe, mais où l’on apprend, où l’on s’élève ?

Tes habitants, dépourvus de biais, ne ressentent peut-être plus la frustration, mais connaissent-ils encore l’émerveillement d’un changement de perspective ? Ils ne jugent plus, mais peuvent-ils encore s’émouvoir ?

Je te fais cet éloge des imperfections humaines. Je célèbre nos biais parce qu’ils sont les marqueurs de nos émotions les plus profondes, celles qui donnent un sens à nos réussites, à nos relations, à nos vies.

Alors, toi, monde sans biais, reste une utopie. Car si je suis convaincue qu’il faut les comprendre et les maîtriser, je suis aussi convaincue qu’il faut les embrasser, comme on embrasse la complexité de notre condition.

Avec toutes mes imperfections,

Sophie« 

Mon bilan : biais cognitifs et inclusion au cœur de nos transformations personnelles et collectives

Aujourd’hui je m’arrête un instant pour réfléchir à mes premiers mois de travail sur ces thématiques. Je réalise à quel point le lien entre biais cognitifs et inclusion est fondamental. Chaque prise de conscience, chaque conversation, chaque apprentissage me pousse à réévaluer mes choix et mes actions.

Cette lettre est une invitation à réfléchir autrement à nos biais cognitifs. Et si, plutôt que de chercher à les éradiquer, nous apprenions à les reconnaître et à en tirer des enseignements ? Elle incarne aussi le bilan de ces premiers mois de réflexion : un mélange de découvertes, d’introspection et d’échanges enrichissants.

Les biais cognitifs nous enseignent que nous sommes imparfaits, mais perfectibles. Ils nous rappellent que pour bâtir un monde inclusif, il ne s’agit pas d’effacer ces biais. Mais il faut les comprendre, les désamorcer, et les transcender.

Je vous invite à partager vos propres expériences. Quels biais avez-vous identifiés dans votre quotidien ? Comment influencent-ils vos choix personnels et professionnels ? Ensemble, en embrassant nos imperfections et nos différences, nous pouvons réellement bâtir un monde plus inclusif et plus humain.

Plus j’avance et plus je crois fermement que nos biais, loin d’être des défauts à corriger, sont des éclats de notre humanité à comprendre et à sublimer. Ensemble, continuons ce chemin de questionnements, pour apprendre, grandir et bâtir des mondes où nos imperfections deviennent des forces.

Conclusion : Pour aller plus loin

Si cet article a résonné en vous, voici quelques pistes pour approfondir :

  • Découvrez les concepts clés de l’intelligence relationnelle et du management inclusif.
  • Participez à des ateliers sur les biais cognitifs et leur impact sur nos décisions.
  • Rejoignez la conversation sur LinkedIn : partagez vos idées, vos expériences et vos perspectives.

À vous maintenant : Quels sont les biais qui illuminent ou obscurcissent votre quotidien ?

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7 commentaires sur « Biais cognitifs: vers un monde vraiment inclusif »

  1. Merci pour cet article riche en réflexion et en humanité, Sophie. J’ai beaucoup aimé ta lettre à un monde sans biais cognitifs, qui questionne avec justesse l’équilibre entre rationalité et émotions.

    1. Super de mettre le doigts sur les biais qui en effet façonnent nos pensées, parfois nous limitent et nous freinent. Mais en prenant du recul comme tu le suggères pour analyser, travailler sur soi et tous ensemble, j’espère que nous atteindrons un monde plus juste !

      Personnellement je le vois dans plein de moment de la vie courante que des croyances ou biais sont présents et je m’efforce de les lever pour mieux avancer ! « Je ne suis pas capable de faire ça », « c’est marrant ils ont mis un handicapé comme présentateur TV », « je suis émotive, c’est normal je suis une fille »…

  2. C’est tellement original d’écrire une lettre comme tu l’as fait !
    Je pense que, comme tu le mentionnes, aller contre le courant ne marchera pas. C’est comme si l’on souhaitait ne pas ressentir nos émotions. C’est tout simplement impossible !
    Tirons-en alors le meilleur profit pour que les biais cognitifs, tout comme nos émotions, nous servent à avancer demain.

  3. Merci pour ce partage si profond et inspirant ! La lettre au ‘monde sans biais’ m’a particulièrement marquée : elle illustre magnifiquement l’équilibre entre nos imperfections et notre quête de progrès. 👏

  4. Merci pour cet article. Je te suis déjà depuis plusieurs articles et je comprends ce que tu n’entends pas biais cognitif mais j’aurais une question. Est-ce que l’on peut les rapprocher à nos croyances inconscientes?

    1. Bonjour Béatrice, les biais sont un ensemble de « réflexes mentaux » qui s’appuient nos gènes, nos émotions, nos acquis et nos apprentissages donc oui bien sûr les croyances conscientes et inconscientes sont source de ces biais ! Ce qui me semble important c’est justement de pouvoir enrichir notre conscience le plus naturellement possible, non pas pour tout bouleverser mais déjà au moins pour éclairer les sujets qui nous contrarient le plus !

  5. Merci, Sophie pour cet article. Il met en lumière comment nos perceptions inconscientes peuvent entraver nos interactions et décisions, soulignant l’importance de les reconnaître pour bâtir un environnement plus inclusif. Cette réflexion rejoint l’idée que la prise de conscience de nos propres biais est essentielle pour favoriser des relations harmonieuses et une meilleure compréhension mutuelle. Il encourage à être plus attentif à nos jugements automatiques, afin de contribuer positivement à un milieu professionnel et personnel plus inclusif. Merci encore pour cet article inspirant.

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