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Quiz : Prêt à reconnaître et déjouer vos biais cognitifs ?

Quiz : Prêt à reconnaître et déjouer vos biais cognitifs ?

Bienvenue dans ce nouveau quiz conçu pour évaluer votre capacité à reconnaître et déjouer les biais cognitifs, de l’effet de groupe et de la communication efficace.

Pourquoi reconnaître et déjouer ses biais cognitifs est essentiel ?

Quiz : Savez-vous reconnaître et déjouer les biais qui vous influencent ?

Les biais cognitifs sont comme des lunettes déformantes : ils influencent notre perception de la réalité, souvent sans que nous en ayons conscience. Ces raccourcis mentaux, bien que parfois utiles, peuvent nous conduire à des erreurs de jugement, des malentendus dans nos communications et des décisions qui ne servent pas toujours nos objectifs. Et ce n’est pas tout : ces biais jouent aussi un rôle crucial dans nos interactions sociales, renforçant parfois des dynamiques de groupe inefficaces ou des comportements peu constructifs.

Alors, pourquoi s’y intéresser de plus près ? Parce que comprendre ces mécanismes, c’est le premier pas pour les apprivoiser. En apprenant à les identifier, vous pourrez :

  • Prendre des décisions plus éclairées.
  • Communiquer avec plus de clarté et d’impact.
  • Éviter les pièges de la pensée de groupe, qui limite souvent l’innovation et la collaboration.

Maîtriser vos biais cognitifs ne signifie pas devenir parfait ou totalement rationnel. Cela signifie gagner en lucidité sur vos propres comportements et ceux des autres, et donc reprendre la main sur des aspects clés de votre vie personnelle et professionnelle.

Aujourd’hui, je vous invite à tester vos connaissances sur les biais cognitifs qui influencent vos pensées, vos choix et vos interactions. De l’illusion de transparence à l’effet de groupe, en passant par des astuces pour mieux communiquer, découvrez comment reconnaître et gérer ces mécanismes invisibles qui façonnent notre quotidien.

Alors, prêt à reconnaître et déjouer vos biais cognitifs ?!

Quiz : Savez-vous reconnaître et déjouer les biais qui vous influencent ?

Ce quiz a été conçu pour vous aider à explorer ces notions de manière ludique et pédagogique. En répondant à ces 10 questions, vous découvrirez vos forces, vos zones d’amélioration et des pistes concrètes pour dépasser ces biais qui influencent 

Pour la première fois, je vous propose 10 questions plus sérieuses dont je vous fournirai les réponses à la fin du questionnaire. Toutes les réponses se trouve dans mes articles 🙂

Prêt à relever le défi ? Ce questionnaire en 10 questions vous aidera à mieux comprendre vos réactions et à acquérir des outils pratiques pour reprendre le contrôle. À vos marques, réfléchissez, et… partez ! 🎯

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Lors d’une présentation, vous êtes persuadé que votre public a immédiatement compris votre message et sa portée. Pourtant, à la fin, plusieurs questions montrent qu’ils n’ont pas saisi les points essentiels. Quel biais cognitif avez-vous probablement expérimenté ?

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Lors d'une discussion, vous réalisez que vous interprétez les propos de l'autre de manière négative. Que devriez-vous faire ?

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Après une réunion où vous avez reçu plusieurs retours, vous repensez surtout aux critiques, en oubliant les nombreux compliments. Quel biais psychologique est le plus susceptible d’expliquer cette tendance ?

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Pour éviter que l’effet de groupe n’influence négativement une décision collective, quelle approche est la plus efficace ?

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Vous présentez une idée innovante, mais elle est rejetée sans discussion. Quelle pourrait être la cause ?

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Lorsque vous êtes confronté à une décision complexe, quelle stratégie peut vous aider à minimiser l’influence des biais cognitifs ?

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Lors d’un brainstorming, la majorité du groupe décide rapidement qu’une idée est la meilleure, sans discuter des autres propositions. Quel biais de groupe est probablement en jeu ?

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Lors d’une réunion, vous présentez un projet important. Pour éviter les malentendus et garantir que votre message est compris, quelle stratégie est la plus efficace ?

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Vous devez prendre une décision importante et vous vous fiez principalement à la première information reçue. Quel biais cela illustre-t-il ?

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Lors d'une réunion, vous remarquez que la majorité est d'accord sur une décision, mais vous avez des réserves. Que faites-vous ?

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À très vite sur Les Biais dans le Plat !

Les biais d’ego au cinéma : Plongée dans The Prestige

Les biais d’ego au cinéma : Plongée dans The Prestige

Biais d'ego dans The Prestige

Introduction : Les biais d’ego en pleine lumière dans The Prestige

Quand on pense aux biais cognitifs, on imagine souvent des distorsions subtiles, presque invisibles, qui influencent nos choix. Mais dans le cas des biais d’ego, ces mécanismes sont tout sauf discrets. Ils s’affichent avec éclat, surtout lorsqu’ils alimentent des rivalités enflammées. Et quoi de mieux qu’une scène de magie pour les voir à l’œuvre ?

Dans The Prestige, les biais d’ego prennent une place centrale, influençant les décisions et la rivalité entre deux magiciens prêts à tout pour triompher. Christopher Nolan choisit de nous plonger dans l’univers fascinant des illusionnistes de la fin du XIXᵉ siècle. Mais derrière les tours de passe-passe et les machines spectaculaires, c’est un autre combat qui se joue : celui de deux hommes prisonniers de leur ego. Robert Angier et Alfred Borden, magiciens de talent, se livrent une guerre acharnée. Chaque tour devient une bataille et chaque illusion, une attaque contre l’autre. Leur quête d’excellence se transforme rapidement en une spirale de vengeance et d’obsession. Elle révèle ainsi une facette sombre et irrationnelle de leur personnalité.

Dans cet article, nous allons examiner comment les biais d’ego influencent leurs décisions. Comment ils alimentent leur rivalité et, finalement, façonnent leur destin. L’excès de confiance, le biais d’attribution hostile ou encore le refus de lâcher prise ne sont pas seulement des concepts abstraits : ils sont incarnés avec intensité par ces deux protagonistes. À travers cette analyse, découvrons comment The Prestige met en scène des biais aussi puissants que destructeurs.

Prêt à démêler les fils des illusions mentales ? Suivez le guide ! 🎩✨

1. L’illusion de l’excès de confiance

Le biais d’excès de confiance est l’un des biais d’ego les plus fréquents. Il se manifeste lorsqu’une personne surestime ses compétences, son jugement ou sa compréhension d’une situation. Dans The Prestige, ce biais est omniprésent . Il alimente la rivalité entre les protagonistes et joue un rôle central dans leurs décisions les plus fatales.

Définition et manifestation du biais d’excès de confiance

L’excès de confiance est l’un des biais d’ego les plus frappants dans The Prestige, influençant chaque choix des magiciens. Il pousse les deux illusionnistes à croire qu’ils détiennent une supériorité incontestable, non seulement dans leur art, mais aussi dans leur capacité à déjouer les tours de l’autre. Leur conviction inébranlable d’avoir raison les enferme dans des comportements risqués et irréfléchis. Ils se persuadent que leurs choix mèneront nécessairement à la victoire.

Illustration dans le film

Un exemple frappant de ce biais est la manière dont chacun des magiciens interprète les succès de l’autre. Angier est convaincu que le tour de Borden, L’Homme Transporté, repose sur une technologie secrète ou une machination complexe. Il néglige d’envisager des explications plus simples, persuadé que sa compréhension de la magie est plus aiguisée. Cette quête obsessionnelle de l’explication parfaite le pousse à des extrêmes, quitte à risquer sa carrière et sa vie.

De son côté, Borden fait preuve d’un excès de confiance dans sa capacité à maintenir son secret. Il sous-estime l’intensité de la rivalité avec Angier et ne mesure pas pleinement les conséquences de ses provocations répétées. Cette assurance excessive contribue à creuser davantage le fossé entre eux. Il les rend ainsi vulnérable à des attaques qu’il n’avait pas anticipées.

Conséquences destructrices

L’excès de confiance devient un moteur de l’escalade des conflits. Les deux magiciens prennent des décisions irréversibles, convaincus qu’elles les mèneront à la reconnaissance ultime. Pourtant, ce biais les aveugle : ils ne perçoivent pas les pièges qu’ils se tendent mutuellement, ni les sacrifices qu’ils imposent à leur entourage.

Un miroir pour le spectateur

Ce biais n’est pas seulement un trait de caractère des protagonistes ; il est également une clé pour comprendre notre propre psychologie. En tant que spectateurs, nous sommes invités à réfléchir à la manière dont l’excès de confiance peut influencer nos choix. Combien de fois surestimons-nous nos capacités? Ou combien de fois persistons-nous dans une voie par orgueil au détriment de notre bien-être ou de nos relations ?

Dans The Prestige, l’excès de confiance n’est pas seulement un biais d’ego : il devient une illusion, aussi dangereuse que captivante, qui finit par dévorer ses victimes. Ce biais cognitif est un moteur essentiel dans The Prestige. Les deux protagonistes sont manipulés par leur propre esprit autant que par leurs illusions.

2. L’ego face à la vengeance : le biais d’attribution hostile

Le biais d’attribution hostile désigne la tendance à interpréter les actions des autres comme intentionnellement malveillantes, même lorsque les preuves en sont absentes. Ce biais est profondément enraciné dans l’ego, car il transforme toute interaction ou rivalité en une attaque personnelle. Dans The Prestige, il est au cœur de la haine féroce qui oppose les héros. Il joue un rôle déterminant dans leur descente aux enfers.

Définition et manifestation du biais d’attribution hostile

Ce biais se manifeste souvent dans des situations de conflit. Quand une personne attribue à l’autre des intentions hostiles pour expliquer un échec ou un tort perçu. Au lieu d’envisager des causes accidentelles ou extérieures, l’ego préfère blâmer un adversaire supposé. Cette réaction amplifie les rancunes, renforce les rivalités et empêche toute forme de réconciliation.

Illustration dans le film

L’exemple le plus marquant de ce biais est la mort tragique de Julia, la femme d’Angier, lors d’un numéro de magie. Angier est convaincu que Borden a intentionnellement noué un mauvais nœud, provoquant sa noyade. Cette attribution hostile devient le point de départ de leur rivalité. Pourtant, rien dans le film ne prouve que Borden ait agi avec malveillance. Lui-même semble incertain du nœud qu’il a utilisé, et la scène suggère que l’accident résulte davantage d’une combinaison de facteurs que d’une intention délibérée.

Mais pour Angier, accepter une autre explication reviendrait à abandonner une partie de son ego. En imputant la responsabilité à Borden, il alimente un besoin de vengeance qui devient le moteur de sa carrière et de sa vie. Chaque décision qu’il prend par la suite – espionner Borden, saboter ses tours, ou encore risquer sa propre vie – est motivée par ce biais d’attribution hostile.

Cet exemple illustre comment The Prestige met en lumière les conséquences des biais d’ego dans des situations extrêmes.

Les ravages du biais

Ce biais a des conséquences dévastatrices, non seulement sur les héros, mais aussi sur les personnes qui gravitent autour d’eux. Leur rivalité ne se limite pas à un simple conflit professionnel. Elle contamine leurs relations personnelles, leurs collaborateurs et même leur public. Le besoin de revanche d’Angier détruit peu à peu tout ce qu’il chérit, tandis que Borden, incapable de comprendre l’ampleur de la haine d’Angier, se retrouve piégé dans une guerre qu’il aurait pu éviter.

Une réflexion sur nos propres conflits

Le biais d’attribution hostile est particulièrement parlant pour les spectateurs. Combien de fois avons-nous supposé qu’un collègue ou un ami agissait avec une intention négative, simplement parce que notre ego en souffrait ? Dans The Prestige, ce biais sert d’avertissement sur la manière dont il peut amplifier les malentendus et transformer de simples désaccords en querelles ingérables.

En opposant Angier et Borden, Christopher Nolan illustre brillamment comment ce biais peut transformer une tragédie en une obsession destructrice. Ce n’est pas seulement une histoire de magie. C’est une parabole sur l’incapacité de l’ego à pardonner, et sur le coût psychologique de cette rigidité.

3. La quête de reconnaissance : le biais de statu quo et le biais égocentrique

Le biais de statu quo et le biais égocentrique sont deux facettes complémentaires de l’ego. Le premier décrit la tendance à préférer maintenir une situation existante par peur du changement, tandis que le second reflète la propension à attribuer les succès à soi-même et les échecs à des causes externes. Ces biais nourrissent le besoin de validation et d’autoprotection de l’ego. Dans The Prestige, ils jouent un rôle clé dans l’obsession des deux magiciens pour la reconnaissance.

Définitions et mécanismes des biais

  • Biais de statu quo : Une réticence au changement, particulièrement lorsque celui-ci implique de questionner des croyances ou habitudes profondément ancrées.
  • Biais égocentrique : Une tendance à voir le monde à travers le prisme de soi-même, en exagérant sa contribution aux succès et en minimisant sa responsabilité dans les échecs.

Ces biais, en tandem, renforcent un attachement au passé et une perception déformée de la réalité. L’ego occupe alors une place centrale et valorisée.

Illustration dans le film

Dans The Prestige, Angier et Borden se montrent incapables de s’éloigner de leur quête de domination. Chaque étape de leur rivalité est alimentée par ces deux biais cognitifs.

  • Angier :
    • Biais de statu quo : Angier reste enfermé dans son obsession de surpasser Borden, refusant d’imaginer d’autres chemins vers la réussite. Il s’attarde sur des méthodes coûteuses et risquées, convaincu que sa vision initiale est la seule voie possible.
    • Biais égocentrique : Il attribue ses échecs aux actions supposées malveillantes de Borden ou à des circonstances extérieures, mais jamais à ses propres erreurs ou limites. Par exemple, lorsqu’il échoue à égaler le tour de L’Homme Transporté, il blâme immédiatement le secret de Borden et non son propre manque de créativité.
  • Borden :
    • Biais de statu quo : Il est également prisonnier de son rôle de magicien mystérieux. Plutôt que d’abandonner une rivalité toxique, il choisit de s’y enfoncer davantage, incapable de concevoir une autre manière d’exister.
    • Biais égocentrique : Borden ne reconnaît pas la responsabilité de ses actions dans l’escalade du conflit. Par exemple, il ne considère pas que son entêtement et ses provocations constantes contribuent à intensifier la haine d’Angier.

Conséquences destructrices

Ces biais les empêchent d’évoluer ou de trouver une issue à leur rivalité. Leur attachement à leur rôle respectif et leur tendance à rejeter la responsabilité sur l’autre les enferment dans un cercle vicieux. Chaque nouvelle attaque est justifiée par un besoin de validation, chaque escalade nourrie par l’incapacité d’admettre ses propres erreurs.

Une leçon sur l’ego et la perception

Pour le spectateur, ces biais résonnent avec des comportements universels. Combien de fois attribuons-nous nos réussites à notre talent ou nos efforts, tout en blâmant des facteurs extérieurs pour nos échecs ? Et combien de fois restons-nous figés dans une situation par peur de reconnaître nos torts ou de changer de direction ? The Prestige illustre les dangers de ces distorsions mentales, non seulement sur la psyché individuelle, mais aussi sur les relations humaines.

Dans The Prestige, le biais de statu quo et le biais égocentrique ne sont pas simplement des traits de caractère. Ils sont des pièges invisibles. Ils enferment Angier et Borden dans une illusion bien plus pernicieuse que celles qu’ils créent sur scène.

4. La défaite de l’ego : le coût des biais cognitifs dans The Prestige

Dans The Prestige, les biais cognitifs liés à l’ego ne sont pas de simples caractéristiques des personnages. Ce sont des forces motrices qui dictent leurs choix, alimentent leur rivalité et, finalement, scellent leur destin. Cette dernière partie explore comment la combinaison des biais – excès de confiance, attribution hostile, statu quo et biais égocentrique – conduit à une spirale de destruction pour les deux protagonistes.

L’escalade irréversible

Les biais cognitifs agissent comme des engrenages qui s’emboîtent pour piéger Angier et Borden dans une compétition acharnée. Leur incapacité à s’arrêter ou à remettre en question leurs propres actions reflète une défaite totale de la rationalité face à l’ego. Chaque choix qu’ils font pour surpasser l’autre les pousse un peu plus loin dans une logique de sacrifice absolu.

  • Angier : Sa quête pour percer le secret de L’Homme Transporté l’amène à franchir des limites qu’il n’aurait jamais envisagées au départ. Son excès de confiance et son biais égocentrique le convainquent que chaque action, aussi immorale soit-elle, est justifiée pour atteindre la reconnaissance ultime. Mais à quel prix ? La conclusion de son arc révèle une victoire creuse, marquée par l’isolement et la perte de son humanité.
  • Borden : Si Borden conserve une part de mystère et une certaine maîtrise de son secret, son incapacité à s’éloigner de la rivalité avec Angier finit par briser tout ce qu’il a cherché à protéger. Les sacrifices qu’il accepte de faire pour préserver son art et son ego surpassent l’entendement, et ses gains apparaissent eux aussi teintés d’amertume.

Les victimes collatérales

Le film met également en lumière les conséquences des biais cognitifs sur leur entourage. Les proches des deux magiciens subissent les effets dévastateurs de cette guerre de l’ego. Ces biais, en amplifiant la rivalité, créent un environnement toxique où personne ne sort indemne.

La morale de l’histoire : l’ego comme illusion

À travers la conclusion tragique de The Prestige, Christopher Nolan nous montre que l’ego est une illusion bien plus dangereuse que les tours de magie des protagonistes. Les biais cognitifs liés à l’ego façonnent leur réalité, les empêchent de voir au-delà de leur rivalité et les enferment dans une course sans fin.

Pour les spectateurs, cette histoire offre une réflexion universelle. Combien de fois notre ego nous pousse-t-il à agir contre nos propres intérêts ? Combien de relations avons-nous mises en péril par excès de confiance, par refus de changer ou par besoin de préserver notre image ?

Une invitation à dépasser les biais

La véritable leçon de The Prestige réside peut-être dans cette idée : reconnaître nos biais est le premier pas pour s’en libérer. Sans cette prise de conscience, nous risquons, comme Angier et Borden, de devenir les artisans de notre propre chute.

Le film montre comment les biais d’ego ne se contentent pas de nuire aux relations entre les personnages. Ils façonnent toute la dynamique du film, jusqu’à sa conclusion tragique. L’illusion, ici, n’est pas seulement un artifice de scène, mais une prison mentale dans laquelle chacun des protagonistes est enfermé.

Conclusion : The Prestige, mise en abîme des biais d’ego

The Prestige ne se limite pas à une rivalité entre deux magiciens : il est une véritable mise en abîme des mécanismes cognitifs qui façonnent nos choix et notre rapport aux autres. En explorant l’excès de confiance, le biais d’attribution hostile, le statu quo et le biais égocentrique, le film de Christopher Nolan illustre avec brio la manière dont l’ego peut non seulement guider nos actions, mais aussi nous enfermer dans des spirales destructrices.

Au-delà des tours de magie et des révélations finales, ce sont ces biais, profondément enracinés dans l’esprit des personnages, qui créent la véritable illusion. Ils les poussent à la surenchère, les aveuglent sur les conséquences de leurs actes et transforment une quête de reconnaissance en une tragédie inévitable.

Ainsi, The Prestige nous tend un miroir, nous révélant que les illusions les plus puissantes ne se jouent pas sur scène, mais dans nos esprits. À travers les biais d’ego dans The Prestige, Christopher Nolan nous montre combien ces distorsions mentales peuvent devenir des illusions aussi destructrices que fascinantes. C’est une réflexion subtile et nécessaire sur les dangers d’un ego incontrôlé, et sur l’importance de reconnaître nos propres biais pour ne pas devenir, à notre tour, prisonniers de nos illusions.

Le cinéma, en abordant ces thèmes, devient un véritable miroir de nos propres mécanismes mentaux. Il nous rappelle à quel point il est facile de se laisser piéger par nos perceptions et combien il est essentiel de questionner notre manière de voir le monde. Ce film, tout comme les biais explorés ici, nous pousse finalement à mieux comprendre les rouages de notre esprit pour gagner en liberté dans nos décisions.

Et vous, avez-vous en tête d’autres films qui vous ont offert des leçons similaires sur la nature humaine et nos biais inconscients ?

En savoir plus : 

  • Tout comme les biais d’ego explorés dans cet article, d’autres mécanismes psychologiques, comme la résilience, jouent un rôle fascinant dans le cinéma. Découvrez mon article ici.
  • Une autre analyse du film
Quand les biais cognitifs s’invitent au cinéma !

Quand les biais cognitifs s’invitent au cinéma !

Introduction : The Truman Show, histoire de la démystification des biais cognitifs

Biais cognitifs au cinéma The Truman Show

Dans l’exploration des biais cognitifs et des mécanismes du cerveau que je vous propose, j’aborde régulièrement comment notre esprit, malgré son efficacité, est vulnérable aux raccourcis et aux manipulations subtiles. Ces biais façonnent notre perception de la réalité et influencent nos choix, parfois même à notre insu. The Truman Show, film culte des années 90, illustre de manière puissante la manière dont les biais cognitifs façonnent notre perception de la réalité. En suivant Truman, un homme dont la vie entière est un spectacle télévisé secret, le film nous fait découvrir comment des illusions soigneusement construites peuvent manipuler une personne jusqu’à influencer son esprit et ses émotions les plus intimes.

The Truman Show se conçoit initialement comme une dénonciation du pouvoir despotique de la télévision et de son emprise sur les esprits. Pour autant, par bien des aspects, le cheminement du héros pourrait s’apparenter à celui de tout un chacun qui prend tout un coup conscience qu’il n’est pas aux commandes de sa vie. 

The Truman Show nous offre une réflexion visuelle sur la manière dont les biais cognitifs et les distorsions de la réalité peuvent limiter notre liberté et notre autonomie. Je vous propose de le redécouvrir et d’y comprendre comment des mécanismes, tels que le biais de confirmation, le biais de familiarité et l’effet de cadrage, sont mis en scène pour enfermer Truman dans une fausse normalité. Ce film devient ainsi un miroir de nos propres biais, rappelant que notre cerveau est aussi influençable que celui du personnage principal, et nous invitant à questionner ce que nous percevons comme vrai.

1. Rappel : Synopsis en bref 

Truman Burbank mène une vie ordinaire dans une petite ville où tout semble parfait… jusqu’à ce qu’il découvre que chaque détail de la télévision manipule sa vie. Depuis sa naissance, Truman est le personnage principal d’un show de télé-réalité suivi par des millions de téléspectateurs, sans qu’il n’en ait conscience. Cette prise de conscience progressive le mène à remettre en question tout ce qu’il connaît et à tenter de s’échapper.

2. Biais cognitifs à l’oeuvre :

Dans The Truman Show, plusieurs biais cognitifs sont utilisés pour influencer Truman et l’empêcher de remettre sa réalité en question :

  • Biais de confirmation :

Truman tend à interpréter tous les événements comme confirmant la normalité de son monde. Chaque fois qu’il doute, les autres personnages (ses amis, sa femme) agissent pour confirmer ses croyances, ce qui rend difficile pour lui d’envisager qu’il puisse être manipulé.

  • Effet de conformité sociale :

Truman est fortement influencé par la « norme » établie autour de lui. La pression de se conformer à cette communauté idéale et de s’adapter aux attentes de ses proches renforce son acceptation du cadre imposé.

  • Illusion de transparence :

Truman croit comprendre les intentions des personnes autour de lui, sans soupçonner la supercherie. Cette illusion lui fait croire qu’il perçoit la vérité des sentiments de ses proches, ce qui maintient le masque de sa fausse réalité.

3. Manipulation et contrôle de la réalité

À travers l’utilisation des biais cognitifs, The Truman Show nous montre comment des illusions peuvent être construites et renforcées pour manipuler la perception d’un individu. Le film illustre comment la manipulation de l’information et le contrôle des perceptions peuvent orienter la vie d’une personne :

  • Contrôle de l’information :

Tous les événements et informations auxquels Truman est exposé sont soigneusement contrôlés. Il est coupé du monde extérieur, et tout ce qu’il sait lui est imposé par les créateurs de l’émission. Ce contrôle de l’information empêche Truman d’accéder à d’autres perspectives, le rendant vulnérable aux illusions.

  • Exploitation des biais cognitifs :

Les producteurs du show utilisent délibérément des biais pour renforcer la crédibilité de leur monde. Par exemple, en exploitant le biais de familiarité (les mêmes situations, la même routine), ils renforcent chez Truman l’idée que sa vie est authentique et ordinaire.

4. La prise de conscience : déjouer les biais pour voir la vérité

La transition de Truman de l’ignorance à la prise de conscience est un processus progressif :

  • Des événements étranges qui rompent le cycle habituel :

plusieurs incidents inhabituels (comme la chute d’un projecteur du ciel) perturbent la perception de Truman, ce qui crée un choc cognitif. Ces événements incitent Truman à remettre en question son quotidien, malgré les tentatives de ses proches pour le convaincre que tout est normal.

  • Doute et biais de confirmation à l’envers :

Au fur et à mesure que Truman se met à douter, il commence à voir des preuves de manipulation, et cette fois, son biais de confirmation joue en sa faveur en validant ses suspicions. Ce retournement montre que les biais peuvent aussi être utilisés pour détecter une manipulation, à condition d’avoir un esprit critique.

5. Le message du film : L’importance de prendre du recul

The Truman Show est un plaidoyer pour la prise de recul face à notre propre réalité :

  • L’impact des biais cognitifs sur notre perception de la réalité :

Dans l’exploration des biais cognitifs et des mécanismes du cerveau que je vous propose, j’aborde régulièrement comment notre esprit, malgré son efficacité, est vulnérable aux raccourcis et aux manipulations subtiles. Ces biais façonnent notre perception de la réalité et influencent nos choix, parfois même à notre insu. The Truman Show, film culte des années 90, illustre de manière puissante ce thème. Le film nous fait découvrir comment des illusions soigneusement construites peuvent manipuler une personne jusqu’à influencer son esprit et ses émotions les plus intimes.

  • Le pouvoir de Remettre en question :

En osant questionner ce qui semble acquis, Truman finit par briser le cercle de la manipulation. Ce message rappelle l’importance de ne pas se laisser endormir par la routine et d’interroger les informations, les situations et même nos propres pensées.

6. Conclusion : The Truman Show, un miroir de nos propres biais

À travers The Truman Show, le cinéma nous offre une représentation saisissante des mécanismes de manipulation et des biais cognitifs qui influencent notre perception de la réalité. Ce film nous invite à réfléchir à la manière dont notre cerveau, bien qu’efficace, reste vulnérable aux illusions et aux constructions imposées, souvent sans que nous en ayons pleinement conscience.

En mettant en scène les biais cognitifs, The Truman Show nous invite à une réflexion profonde sur notre propre capacité à discerner la vérité au milieu des illusions et à reprendre le contrôle de notre perception. Le film souligne l’importance de comprendre nos propres biais pour éviter de devenir des « Truman » dans notre vie quotidienne. En abordant des concepts comme le biais de confirmation, l’effet de cadrage, ou le biais de familiarité, ce film illustre à quel point nos esprits sont influençables, nous rappelant que l’un des meilleurs moyens de retrouver notre liberté est de prendre du recul, de questionner et d’apprendre à décoder les mécanismes de notre cerveau.

The Truman Show montre combien notre cerveau peut être façonné, influencé et manipulé. Le parcours de Truman vers la liberté est une métaphore de l’éveil des consciences : il nous invite à explorer nos propres biais cognitifs et à remettre en question les « vérités » que nous tenons pour acquises. Ce film permet de prendre du recul et de s’interroger sur notre perception de la réalité, particulièrement dans un monde où l’information peut être orientée et les manipulations, invisibles.

Le cinéma, en exposant ces thèmes, devient un outil de réflexion. Il nous montre combien il est facile de se laisser manipuler et combien il est essentiel de remettre en question notre vision du monde. Ce film, tout comme les biais que j’explore pour vous ici, nous invite finalement à mieux comprendre notre esprit pour être plus libre dans nos choix.

Et, vous ? Pensez-vous à d’autres films qui vous ont apporté des enseignements identiques ? 

Autre regard : 

En savoir plus : 

Biais cognitifs : Êtes-vous le maître ou l’apprenti de votre cerveau ?

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« Suis-je maître ou apprenti de mon cerveau ? »

C’est une question que nous ne nous posons finalement peu ou pas ! Et pourtant… Je vous propose ce quiz pour vous permettre de reconnaître les biais cognitifs qui ponctuent nos réactions quotidiennement.

Votre cerveau est un outil puissant, mais il aime les raccourcis. Chaque jour, sans même que vous le réalisiez, il simplifie, interprète et prend des décisions à votre place pour vous faire gagner du temps. Parfois, ces raccourcis nous aident… mais régulièrement, ils nous piègent.

Les biais cognitifs sont tellement nombreux qu’ils peuvent nous surprendre dans de nombreuses situations. Ce quiz n’est pas là pour vous indiquer la « bonne réponse » – je n’ai pas cette prétention. 😉 Il est là pour vous aider à observer vos réflexes et à découvrir comment, dans la plupart des situations, vous réagissez instinctivement.

L’objectif n’est pas de juger mais d’apprendre : apprenez à reconnaître ces moments où, sans même vous en rendre compte, vous appliquez un schéma de pensée biaisé. Que ce soit en situation de stress, de fatigue, ou même lorsque tout va bien, prendre conscience de ces automatismes vous permettra de retrouver le contrôle et d’affiner votre capacité à prendre du recul.

Quiz : Êtes-vous le maître ou l'apprenti de votre cerveau ?

Prêt(e) à explorer votre esprit ?

Recherchez l'option qui ressemble le plus à votre réaction instinctive, celle que vous auriez probablement eue dans la vraie vie 😉

Ce quiz est un exercice d’observation de vous-même, pour que vous puissiez, petit à petit, affiner votre maîtrise de votre propre cerveau. 

 

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1. Vous avez une tâche complexe à réaliser, et votre cerveau cherche instinctivement à prendre un raccourci. Que faites-vous ?

Indice : Ici, le biais de simplification cognitive est à l'œuvre, et simplifier trop peut compromettre la qualité. Suivre les étapes peut vous éviter bien des erreurs !

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2. En réunion, un collègue vous présente des données impressionnantes sur un sujet que vous connaissez peu. Comment réagissez-vous ?

indice : Le biais d’ancrage rend facile d’accepter la première information reçue. Examiner la source vous aide à vous faire un jugement plus éclairé.

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3. Vous avez deux options de présentation de données, l’une étant bien plus détaillée. Que faites-vous ?

Indice : Le biais de cadrage peut faire paraître une option plus fiable grâce à la quantité d’informations. Ne confondez pas quantité et qualité !

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4. Une publicité promet des résultats rapides sans effort. Quelle est votre réaction ?

Indice : Le biais d’optimisme nous pousse à croire aux solutions simples, mais sans preuves solides, ces promesses peuvent être trompeuses.

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5. Une idée géniale vous vient dès le début d'une réunion. Que faites-vous ?

Indice : Le biais de confirmation rend difficile de questionner nos intuitions premières. Être ouvert aux critiques vous permet d’améliorer vos idées !

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6. Vous recevez des retours élogieux pour un projet. Quelle est votre réaction ?

Indice : Le biais d’auto-complaisance pousse à voir les succès comme personnels sans analyser le contexte. Comprendre toutes les contributions permet une meilleure évaluation.

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7. On vous demande une décision rapide, et votre première idée vous paraît la bonne. Que faites-vous ?

Indice : Le biais de disponibilité nous pousse à utiliser les informations récentes sans vérifier leur pertinence. En explorant plusieurs options, vous pouvez éviter ce piège.

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8. Un collègue exprime un avis très pessimiste sur un projet. Que pensez-vous ?

Indice : Le biais de négativité donne plus de poids aux avis défavorables. Chercher des faits concrets permet de maintenir une perspective équilibrée.

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9. Lors d’une discussion en groupe, quelqu’un vous fait remarquer que vous êtes peut-être influencé par un biais dans votre jugement. Comment réagissez-vous ?

Indice : Cette question explore le biais de l’angle mort, où l'on pense être moins vulnérable aux biais que les autres. Reconnaître ses propres biais est un premier pas vers un jugement plus objectif.

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10. Vous évaluez un projet, mais vous êtes influencé par le succès d’une initiative similaire dans un contexte complètement différent. Que faites-vous ?

Indice : Cette question porte sur le biais de transfert illicite : on croit que les stratégies qui ont réussi ailleurs peuvent s’appliquer sans adaptation. Pour éviter ce biais, il est important de toujours évaluer les spécificités du contexte avant d’appliquer une solution.

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Le jour où j’ai décroché le premier job de mes rêves !

Le jour où j’ai décroché le premier job de mes rêves !

Introduction : Si j’avais su que c’était le premier jour du reste de ma vie ? 😇

Un ami m’a demandé de réfléchir aux 3 éléments qui ont transformé ma vision de la réussite et de l’accomplissement. Et voici ce qui me vient spontanément : 

Job de rêve - vision de la réussite et accomplissement

Printemps 2022, après avoir progressé seule durant toute ma vie professionnelle, on me propose le job de mes rêves ! Je deviens “Directrice” ! Et pas de n’importe quoi, directrice d’un programme stratégique à plus d’un demi milliard d’euros !

Ça y est ! J’y suis ! Le job pour lequel j’ai bossé toute ma vie. Le job de la reconnaissance. La reconnaissance de ma valeur par mes chefs, mes pairs et mes collaborateurs. Mais aussi sans doute quelque part, le job de la reconnaissance de ma réussite pour mes parents. 

Commence rapidement la fin de ma première vie professionnelle. Le deal était “soit gentille et tais-toi”.  Mais rien ne collait. J’étais nommée pour ma valeur et j’ai été remerciée en huit mois pour avoir très vite compris qu’il n’y avait que moi pour croire que je travaillais pour la valeur de mon employeur. 

Chef n°1 : no comment. Chef n°2 : me renvoie vers Chef n°1 en me qualifiant d’hystérique. Chef n°3 : ne m’a jamais adressé la parole. Premier entretien avec les ressources humaines et, huit minutes plus tard, il m’était proposé de “demander” une rupture conventionnelle. 

Merci à eux pour le plus beau cadeau qu’ils m’aient tous offert à ce moment-là 😂

Mais, si je dois revenir sur les 3 éléments qui ont radicalement changé ma vision de la réussite et de l’accomplissement, il faut que je remonte quelques années en arrière : 

2019 : l’année de mon divorce et de ma formation “Woman’s Leadership” 

J’en parle longuement dans mon premier article : Femmes au travail : percez les secrets et brisez le plafond de verre. 2019 a été pour moi l’année de la révélation. 

Début 2019, fraîchement divorcée, je découvre rapidement à quel point mon mariage ne me manque pas. 

📣 Choc#0 :

Alors on m’avait menti sur l’importance d’être, aussi, une épouse modèle 😉 En plus d’être une mère et une professionnelle ! 

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Automne 2019 : je suis convoquée pour une formation “Woman Leadership”. 

D’abord agacée de l’invitation, je passe une première journée mitigée avec douze autres cadres de sexe féminin au potentiel relevé par leurs managers masculins pour la grande majorité. 

7 heures 30 minutes plus tard, nous fustigeons l’intervenante qui ne cesse de nous rabâcher l’expression “règles du jeu” depuis le matin. Toutes, vent debout, pour rappeler que le travail n’est pas un jeu pour nous ! Et là, bam :

📣 Choc#1 :

Non seulement, l’entreprise n’est qu’un grand terrain de jeu, mais nous, le femmes n’avons jamais été initiées aux règles qui ont été construites historiquement par et pour des hommes. 

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Tout ce qui faisait ma construction professionnelle et mes fiertés sont ramenées à la construction des petites filles modèles qui jouent à la marelle dans un coin de la cour quand tous les petits garçons se battent pour être choisis dans l’équipe de foot !

Je quitte cette formation profondément chamboulée mais je ne sais pas quoi faire de cette découverte à ce moment-là…

🚨 Révélation #1 :

Je suis la première “victime” de mes biais cognitifs et j’ai le pouvoir de changer ça ! 

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Retour en 2022 ou plutôt fin 2022 et début 2023

Comme je l’expliquais dans l’introduction, 2022 était l’année de ma consécration professionnelle. 

  • J’avais survécu et passé haut la main l’épreuve de l’usine en prenant un poste de Chef de Service Informatique auquel personne ne m’imaginais. 
  • J’avais fait un pitch de 45 minutes à la numéro deux de la boite pour plus présenter une idée d’intra-entreprise 

Nota : Soit mon idée était trop novatrice 😊… Soit, mon interlocutrice était déjà en train de faire ses cartons dans cet univers où, à intervalle régulier, tous les grands chefs avaient une foultitude de “projets professionnels” qui les amenaient à démissionner du jour au lendemain…

J’étais donc rappelé au siège parisien de l’entreprise pour y diriger le projet d’une vie. Mais entre le printemps et l’hiver et, après avoir mis à jour les failles indiscutables du plan 😉, j’étais passée de super recrue à candidate au “projet personnel” 😂

Les hasards de la vie font que, début 2023, je suis contactée par une structure qui propose de l’accompagnement de carrière. Curieuse et plutôt libre de mon temps à ce moment-là, je me rends au rendez-vous. 

📣 Choc #2 :

Un homme m’explique que je suis exactement au milieu de ma vie professionnelle et que ce serait le bon moment de faire un outplacement pour redéfinir mes priorités ! 

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Entre mes derniers jours de directrice dans une solitude glaciale, la remise de mon PC et de mon téléphone et mon inscription à Pôle Emploi, les semaines qui suivent sont assez folles. Pour autant, la machine est en route ! Je sais au fond de moi que je ne veux plus de cette vie de CDI et de cadre. 

Je réaliserai ensuite un outplacement complet dont la plus belle expérience aura été de rédiger une biographie complète qui m’a permis de réaliser tout ce que j’avais fait. 

Je reprends à l’automne un job “alimentaire” et, même si j’ai beaucoup de mal à l’admettre, je prends ENFIN conscience de ce qu’il me faut économiquement pour vivre seule avec mes enfants. J’arrive, à 47 ans pour la première fois, à distinguer ce dont j’ai besoin et ce dont j’ai envie. 

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🚨 Révélation #2 :

Je n’ai plus envie de ce dont tout le monde veut et j’ai une expérience hyper riche que je pourrais transmettre 

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14 décembre 2023 : Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études, le livre d’Olivier Roland. 

En cette veille de fin d’année 2023, je me rends au cabinet d’Outplacement pour faire un petit discours sur ma joie d’avoir retrouvé du travail ! 

Loin d’être une joie, je pleure un jour sur deux depuis que j’ai repris le chemin du bureau. Je sens que je ne veux plus de ça mais je sais désormais très clairement pourquoi je n’ai pas le choix, économiquement parlant. 

Je fais, comme d’habitude, une prestation complètement à contre emploi où je ris de la situation et je demande à l’assistance un boulot au lieu de faire, plus ou moins comme tout les autres, semblant d’être ravie d’avoir trouvé le nouveau job de mes rêves 😀

À la fin de ces petits discours, il est prévu un échange de livres. Chacun apporte un livre qu’il a aimé et repart avec un livre apporté par un autre. 

Comme de bien entendu, la plupart des livres sur le comptoir sont emballés dans du papier cadeau Fnac. Ils ont dû être achetés à la va-vite et sans engagement du donneur. Je choisis donc le papier cadeau le plus moche et le plus mal scotché pour être sûre de tomber sur un vrai livre coup de cœur. 

📣  Choc #3 :

Je découvre le livre d’Olivier Roland et, oui, ce livre est et restera le coup de pied au postérieur qu’il me fallait pour changer de vie. 

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Pour tout vous dire, depuis cette date, j’ai :

  • lu le livre (et je l’ai offert et conseillé à plusieurs personnes 😂)
  • démarré un projet de site internet pour développer une activité d’accompagnement des femmes et des managers au développement d’une prise de décision éclairée et plus objective. 

Nota : Le sujet des biais découverts en 2019 m’ayant laissé sur ma faim. Je suis convaincue qu’on peut faire de la compréhension des biais inconscients un tremplin vers une meilleure gestion de son quotidien professionnel (et personnel). 

  • Je lis, j’écris, je communique sur ces sujets toutes les semaines depuis 5 mois

Bref, je suis passée de semaine de boulot de 5 jours à des semaines de boulot de 7 jours 🤣

Mais j’ai aussi : 

  • refusé de signer le CDI pour lequel j’ai fait près de 9 mois de période d’essai,
  • créé ma boite de conseil pour facturer mes jours de prestations actuelles et mon business de demain. 

🚨 Révélation #3 :

Je me faisais tout un monde du risque de passer du côté obscur de l’entrepreneur, de l’idée à avoir qui devait être, OBLIGATOIREMENT géniale et devinez-quoi ?! C’est faux ! 

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Vous voulez que je vous dise, ce qu’y a changé dans ma vie entre le CDI et l’entreprenariat ? RIEN !!! 😀

Alors attention, je ne dis pas de le faire à tout prix ou de vous jeter à l’eau sans filet mais, et c’est ce que montre le livre d’Olivier Roland, tout s’apprend et ça aussi. Donc, si vous voulez sauter le pas, cherchez et vous trouverez 🙂

Conclusion : Qu’attendez-vous pour changer votre vision de la réussite et de l’accomplissement 

En résumé, oui, tout a désormais changé pour moi dans ma vision de la réussite et de l’accomplissement. J’ai rencontré ces derniers mois des personnes aussi inspirantes que sympathiques. Je vous propose d’ailleurs cet article dans le cadre d’un événement inter-blogueurs organisé par Morgan ZAPPULA, dont la mission est de remettre la finance au service de l’Humain, synerfi.fr (il est utopiste ou pas ?). 

Merci à lui de m’avoir encouragé à réfléchir à ce sujet et à vous le partager !

Et vous, qu’est-ce qui vous a le plus inspiré et qu’est-ce qui vous a fait changer votre vision de la réussite et de l’accomplissement ? 

Hâte de lire vos commentaires 😉

Quiz : Êtes-vous un bon résilient ou un résilient… créatif ?

Quiz : Êtes-vous un bon résilient ou un résilient… créatif ?

Quel type de résilient êtes-vous ?

Bienvenue dans ce tout nouveau quiz dédié à la résilience !

Comme moi, vous vous demandez peut-être ce qu’est exactement la résilience ? Ce terme qui semble si souvent associé à la force mentale ou à la capacité de rebondir. Eh bien, la résilience est bien plus que cela. C’est la faculté que nous avons tous, à des degrés divers, de surmonter les défis. La faculté de nous adapter aux circonstances imprévues et de continuer à avancer, même quand tout semble aller de travers.

Il est important de se rappeler que, tout comme les biais cognitifs, la résilience est influencée par notre façon de percevoir le monde et par nos schémas de pensée. À travers ce quiz, vous découvrirez non seulement si vous êtes un résilient aguerri, mais aussi comment vos réactions face aux situations difficiles peuvent parfois être dictées par des biais inconscients.

Mais où en êtes-vous vraiment ?

Êtes-vous un expert en résilience ou avez-vous encore des progrès à faire dans ce domaine ?

Chaque question de ce quiz a été pensée pour vous faire réfléchir sur vos réactions naturelles face aux difficultés, mais aussi pour vous amuser un peu. L’humour et la légèreté sont aussi des formes de résilience, n’est-ce pas ? Alors, préparez-vous à explorer différentes situations de la vie courante et à découvrir si vous êtes un résilient organisé, un créatif dans l’âme ou encore un expert en procrastination (car oui, procrastiner peut aussi être une forme de survie face au stress 😉).

Alors vous vous sentez prêt à en apprendre plus sur vous-même ?

Ce quiz est là pour vous aider à découvrir votre style de résilience tout en vous amusant ! 🙂

Et surtout, mémorisez si vous êtes plutôt 1, 2 ou 3 😉

1 / 10

1. Que faites-vous face à une situation imprévue ?

2 / 10

2. Comment gérez-vous le stress dans un projet avec une échéance serrée ?

3 / 10

3. Une difficulté persiste malgré vos efforts, comment réagissez-vous ?

4 / 10

4. Quel est votre état d'esprit face à l'incertitude ?

5 / 10

5. Vous recevez une critique constructive au travail. Comment réagissez-vous ?

6 / 10

6. Vous avez échoué à un projet important, que faites-vous ?

7 / 10

7. Quel est votre mantra personnel en période de crise ?

8 / 10

8. Face à une série de mauvaises nouvelles, quelle est votre première réaction ?

9 / 10

9. Vous avez trop de travail et pas assez de temps. Quelle est votre stratégie ?

10 / 10

10. Comment décririez-vous votre capacité à rebondir après une grande déception ?

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Bravo d’avoir terminé ce quiz ! 

Vous êtes désormais un peu plus conscient(e) de votre manière de gérer les défis et les imprévus. Que vous soyez un résilient exemplaire ou un résilient créatif, l’important est de prendre conscience de vos forces et de vos axes d’amélioration. 

La résilience n’est pas une qualité innée que seuls quelques privilégiés possèdent ; elle se cultive et se développe à travers nos expériences de vie. Vous pouvez toujours apprendre à mieux rebondir, à rester calme sous pression, ou à voir les obstacles comme des opportunités de croissance.

Peu importe où vous vous situez sur l’échelle de la résilience, sachez que l’important est de continuer à progresser. 

Curieux d’en savoir plus sur ces liens entre résilience et biais cognitifs ? Je vous invite à lire cet article complet sur le sujet : La résilience : super-pouvoir ou malédiction ? Quel lien avec les biais cognitifs ?

Pour aller plus loin, pourquoi ne pas essayer d’identifier les biais cognitifs qui influencent votre résilience ? Je vous propose de découvrir ce quiz sur les biais inconscients au travail : Reconnaître vos biais inconscients au travail. Vous verrez, ces petits raccourcis mentaux que nous faisons tous peuvent parfois nous empêcher de réagir de façon optimale face aux difficultés.

Et surtout, souvenez-vous : la résilience n’est pas un état fixe, c’est un chemin que l’on parcourt chaque jour. Alors continuez à avancer, apprenez de vos échecs et de vos réussites, et gardez toujours en tête que vous avez en vous toutes les ressources nécessaires pour surmonter les obstacles, même les plus inattendus.

Merci de votre participation à ce quiz, et inscrivez-vous pour recevoir simplement mes articles, autres quiz et réflexions sur les biais cognitifs et la résilience !

Quand la résilience s’invite au cinéma !

Quand la résilience s’invite au cinéma !

Introduction : Un jour sans fin, la comédie qui magnifie la résilience ! 

Le cinéma est un miroir de nos expériences humaines, et la résilience, cette capacité à rebondir face aux épreuves, y est souvent magnifiée. Pourtant, derrière ce terme aux accents héroïques se cache une réalité plus nuancée. Comme je vous le partageais dans mon article : La résilience, super pouvoir ou malédiction ? Cette ambivalence mérite d’être explorée sous l’angle des biais cognitifs. 

Affiche du film Un Jour Sans Fin

Qu’en est-il donc lorsque la résilience s’invite dans une comédie ? Dans “Un jour sans fin” (Groundhog Day avec Bill Murray en 1993), la résilience devient le moteur d’une aventure où l’humour et l’absurde s’entrelacent pour illustrer les défis du quotidien.

À première vue, revivre la même journée semble un cauchemar sans issue, transformant cette capacité à persister en véritable malédiction. Le parcours du héros, Phil Connors, face à l’immuable, illustre les effets néfastes de la résilience lorsqu’elle conduit à l’apathie et au cynisme. Sa résilience, initiale, devient synonyme de renoncement. Au lieu d’une libération, elle piège l’individu dans une répétition sans fin, incapable de sortir de sa situation par un simple effort mental.

Mais, tout comme dans la réalité, l’aspect bénéfique de la résilience finit par émerger. Phil, après maintes tentatives infructueuses, apprend à réévaluer sa situation. Ce tournant montre que la résilience peut aussi être un moteur de transformation positive. En modifiant sa manière de vivre chaque journée, il découvre que la résilience peut devenir une force créatrice, capable de redonner sens à une existence apparemment dénuée d’espoir. 

Le film illustre de façon humoristique et exagérée comment la résilience, mal utilisée, peut enfermer dans une spirale destructrice, mais aussi comment, lorsqu’elle est bien intégrée, elle peut mener à la réinvention de soi et à une nouvelle approche du quotidien.

Partie 1 – Résumé du film

“Un jour sans fin” nous plonge dans la vie de Phil Connors, un présentateur météo sarcastique et désabusé, envoyé contre son gré pour couvrir la célébration annuelle du « Jour de la Marmotte » dans une petite ville. À sa grande surprise, il se retrouve prisonnier d’une boucle temporelle qui le condamne à revivre éternellement la même journée, sans fin ni explication. 

Au début, Phil tente de comprendre la situation, oscillant entre déni et amusement. Il exploite d’abord cette répétition pour satisfaire ses désirs égoïstes, se livrant à des comportements sans conséquences immédiates. En effet, chaque matin, tout est « réinitialisé » et il recommence sa journée exactement comme la veille.

Mais très vite, la lassitude et la frustration prennent le dessus. Ne voyant aucune issue à cette boucle, Phil plonge dans une phase dépressive, tentant même à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours, seulement pour se réveiller chaque matin dans le même lit, avec la même chanson à la radio.

Finalement, après une longue période de désespoir, Phil commence à envisager sa situation autrement. Il décide d’utiliser ce temps infini pour améliorer ses compétences, redécouvrir les habitants de la ville et, surtout, repenser ses priorités dans la vie. Ce changement d’état d’esprit marque un tournant dans son parcours : il passe de l’abandon cynique à une résilience active.

Partie 2 – Résilience : Super Pouvoir ou Malédiction ?

Dans le film comme dans mon article, la résilience oscille entre deux pôles : malédiction et super pouvoir 😉

2.1. La résilience comme malédiction

Phil Connors incarne d’abord une résilience passive, prisonnier de cette boucle temporelle infernale. Son incapacité à briser le cycle renforce l’idée que la résilience peut être une malédiction lorsqu’elle nous maintient dans l’inertie et l’acceptation de situations toxiques. Au lieu de chercher à évoluer, Phil sombre dans un cynisme profond, perdant espoir et tentant vainement d’échapper à son sort par des actes destructeurs. Cette phase symbolise une forme de résilience mal orientée, où l’adaptation devient non pas une force, mais une prison qui empêche toute transformation véritable. 

Vue schématique des effets néfastes de la résilience

2.2. La résilience comme super pouvoir

Vue schématiques des effets bénéfiques de la résilience

Cependant, au fil du film, Phil opère un revirement. Plutôt que de subir cette répétition, il commence à exploiter chaque journée pour devenir une meilleure version de lui-même. Il apprend de nouvelles compétences, s’intéresse aux habitants de la ville, et revoit ses priorités. Sa résilience devient active, tournée vers l’amélioration de soi et des autres. Ce passage du renoncement à l’action montre que la résilience, bien utilisée, peut véritablement devenir un super pouvoir. Elle permet à Phil de transcender les limites de son quotidien pour atteindre une forme de libération intérieure. 

Cette dynamique est centrale au film et renvoie à votre réflexion sur la résilience comme un phénomène dual, capable de renforcer ou de piéger, selon la manière dont on l’embrasse.

Partie 3 – Les biais cognitifs représentés à l’écran

Plusieurs biais cognitifs jouent un rôle crucial dans la manière dont Phil perçoit et gère sa situation.

3.1. Biais de négativité

Dès le début, Phil se focalise sur l’aspect insupportable de sa répétition quotidienne, accentuant son mal-être. Ce biais l’empêche de voir les opportunités cachées dans cette expérience unique. En se concentrant uniquement sur les aspects négatifs, il tombe dans une spirale de désespoir et d’inertie.

3.2. Biais d’habitude 

La répétition des événements chaque jour pousse Phil à s’habituer à la situation, rendant ses actions au départ dénuées de sens. Il expérimente différentes approches sans véritable réflexion, entrant dans un cycle d’actions répétitives. C’est uniquement lorsqu’il dépasse cette phase d’habitude qu’il commence à véritablement tirer parti de sa situation.

3.3. Biais d’illusion du contrôle

Phil tente initialement de manipuler les événements de la journée, cherchant à forcer des résultats favorables, notamment dans ses interactions avec Rita. Ce biais révèle une croyance erronée qu’il peut maîtriser entièrement son environnement, alors que la résilience véritable consiste à accepter ce qui ne peut être changé et à ajuster ses actions en conséquence.

Le film démontre comment ces biais cognitifs freinent la progression du héros au début. Mais qu’une fois qu’il dépasse ces limitations, Phil parvient à embrasser pleinement le potentiel de sa situation, illustrant ainsi une résilience plus lucide et proactive.

Partie 4 – Humour et Résilience

L’une des forces d’Un Jour Sans Fin réside dans sa capacité à utiliser l’humour pour explorer les défis de la résilience. Phil Connors passe par des phases comiques de désespoir et d’expérimentation excessive. Qu’il s’agisse de ses tentatives absurdes d’échapper à la situation ou de manipuler les événements à son avantage, chaque situation est exacerbée par l’ironie de revivre la même journée, créant un décalage comique permanent.

Cependant, cet humour n’est pas gratuit. Il sert à montrer que la résilience, même dans des contextes absurdes, n’est pas une simple affaire de répétition ou de survie. Phil doit apprendre, parfois à travers des situations grotesques, que la véritable résilience ne consiste pas seulement à persévérer, mais à transformer et améliorer ce qui semble immuable.

Le comique permet également de rendre la thématique plus accessible, en allégeant des sujets graves comme la dépression, la frustration ou la solitude. Ce traitement humoristique fait de la résilience un processus humain, imparfait, fait d’erreurs et de petits progrès, ce qui permet aux spectateurs de s’identifier au personnage. Ainsi le film montre que la résilience, loin d’être linéaire ou héroïque, peut être ponctuée de moments d’humour, d’auto-dérision, et de légèreté.

Conclusion : Un Jour Sans Fin, illustration brillante de la résilience au cinéma

Le film est une illustration brillante de la résilience oscillant entre malédiction et super pouvoir. Le film montre que la résilience peut d’abord enfermer, comme une répétition vide de sens, avant de devenir une force transformatrice, capable de redonner sens et direction à une vie. À travers l’humour et l’absurde, Phil Connors nous enseigne que la véritable résilience ne consiste pas simplement à survivre aux épreuves, mais à évoluer en apprenant de chaque expérience, aussi répétitive et insignifiante qu’elle puisse paraître.

Le film nous amène à voir la résilience active, celle qui se révèle à mesure que Phil apprend à utiliser cette répétition comme une opportunité de changement. Cela symbolise un basculement vers une résilience positive, où l’individu cesse de subir pour reprendre le contrôle. C’est à travers des actes apparemment anodins que Phil redécouvre une nouvelle façon d’aborder les mêmes défis, renversant la malédiction en un super pouvoir.

Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le commenter et à m’indiquer les films qu’il me faut absolument voir également 🙂

Ma première interview… ou comment j’ai surmonté mes propres biais !

Ma première interview… ou comment j’ai surmonté mes propres biais !

Une nouvelle vie, de nouvelles opportunités

Interview Isabelle Mante_Sophie Morth :les biais cognitifs et la sérénité

Bon, soyons honnêtes, si on m’avait dit il y a trois mois que je serais interviewée par la fabuleuse Isabelle Mante, autrice du blog « En route vers lasérénité« , j’aurais probablement éclaté de rire… de ce rire un peu nerveux, celui qui vient quand ton cerveau te souffle des pensées du style : « Quoi, moi, experte des biais cognitifs ? Vraiment ? ».

Mais voilà, c’est bien arrivé ! Et après avoir survécu à l’interview, je me suis dit qu’il fallait que je partage ça avec vous car c’est le parfait exemple de ce que mes biais naturels m’auraient empêché de concevoir il y a quelques mois encore 🙂

Partie 1 – Le plaisir ou la sensation d’avoir fait un grand pas

Tout d’abord, le plaisir. On ne va pas se mentir, parler de biais cognitifs, de préjugés et de comment ils nous empoisonnent subtilement la vie, c’est mon dada. Si vous me lisez déjà vous le savez. Si vous me lisez pour la première fois, Tadaaa 😆 : c’est mon dada !!!

Je vous l’expliquais en détail dans mon premier article : Femmes au travail : percer les secrets et le plafond de verre

Alors, quand Isabelle m’a proposé de discuter de tout ça, c’était un peu comme si j’avais gagné une place pour un concert de rock : excitation totale ! 

Enfin, presque 1… sauf que là, on remplace les guitares électriques par des concepts comme le biais de confirmation et le biais d’ancrage (rock’n’roll, je vous dis ! 😂)

Enfin presque 2… sauf que j’ai d’abord pensé, pourquoi moi ? Est-ce qu’elle sait que je suis l’imposteur par excellence ? Car même si j’ai consacré une série d’articles au syndrome de l’imposteur, j’en suis victime comme tout un chacun et peut-être même 3ème dan 😇 

Bien sûr que les cordonniers sont les plus mal chaussés ! Vous en doutiez ?!

Une fois passée la surprise, la peur et le doute, j’étais dans mon élément dans ce mode conversation entre bonnes copines. Parler de schémas mentaux qui nous font procrastiner (oh, cette bonne vieille amie !), de ce fichu biais du perfectionnisme qui nous fait douter de nous-même, c’était comme déballer une boîte de chocolats : un pur plaisir. 😊 

Partie 2 – Le stress ou comment éviter de boire 3 litres de café avant un podcast

Alors oui, tout n’était pas rose. J’ai été angoissé pendant toute une semaine. 

J’ai connu mille fois, ce moment où tu te dis : « Et si je disais un truc complètement à côté de la plaque ? » Vous savez, cette petite voix insidieuse qui adore débarquer pile au moment où vous êtes censée paraître sûre de vous. « Et si je me mets à bafouiller ? Et si je me rends compte en pleine phrase que j’ai complètement perdu le fil ? »

Spoiler alerte : tout ça ne s’est pas produit. Enfin, pas exactement… J’ai peut-être bien oublié une ou deux choses que je voulais dire, mais Isabelle, avec son sourire bienveillant, a su me rattraper au vol. Ouf. Bref, gros moment de stress avant, mais une fois lancée, c’était comme discuter avec une amie autour d’un thé… (ou d’un café, sans la dose de stress supplémentaire !).

Partie 3 – L’émotion ou le moment où tu réalises que tu as peut-être transmis quelque chose d’important

Puis est venu ce moment magique, celui où tu réalises que tu pourrais vraiment toucher les gens. Vous savez, quand on parle de biais cognitifs, ça peut paraître un peu technique, mais en réalité, ça touche à l’essence même de ce qu’on vit tous au quotidien. Se rendre compte qu’on est nos propres saboteurs, qu’on se freine par peur du jugement ou de l’échec, c’est un vrai déclic. 

Et ce déclic, c’est ce que j’espère apporter aux auditeurs. Quand j’ai vu les réactions positives du post d’Isabelle sur LinkedIn, c’était le bouquet final. La cerise sur le gâteau, la crème brûlée parfaite où tu réussis enfin à casser le caramel d’un coup sec 😁

Conclusion : la première d’une longue série (oups, je m’emballe ?)

En résumé, cette expérience d’interview était à la fois une montée d’adrénaline, une bouffée de plaisir et une bonne dose d’émotion. Si je peux faire passer un seul message, c’est celui-ci : on a tous nos biais cognitifs, mais on peut apprendre à les identifier, à les contourner, et surtout, à ne pas les laisser nous emprisonner dans nos peurs.

Et maintenant, soyons fous, peut-être que la prochaine étape, c’est mon propre podcast ? On ne sait jamais… En tout cas, j’ai pris goût à ce petit frisson de l’interview ! Et puis, si je me plante, ce n’est qu’un biais qui me pousse à douter… Ça tombe bien, j’ai appris à le repérer.

Allez, on se retrouve très vite pour la suite de l’aventure cognitive ! 

J’attends vos commentaires et sur l’article et sur l’interview bien sûr – Je compte sur vous 😊 

Retrouvez le podcast d’Isabelle ici

L’effet Barnum : le biais cognitif qui vous rend spécial !

L’effet Barnum : le biais cognitif qui vous rend spécial !

PRÉAMBULE : Qui êtes-vous ? 

Vous qui lisez cet article, je vous connais bien. J’en veux pour preuve ce que je vais vous révéler ci-dessous : 

Vous avez besoin d’être aimé et apprécié, et pourtant vous savez être critique avec vous-même. Vous avez certes des points faibles dans votre personnalité, mais vous savez généralement les compenser. Vous avez un potentiel considérable que vous n’avez pas encore utilisé à votre avantage. À l’extérieur vous êtes discipliné et vous savez vous contrôler, mais à l’intérieur vous tendez à être préoccupé et pas très sûr de vous-même. Parfois vous vous demandez sérieusement si vous avez pris la bonne décision ou fait ce qu’il fallait. Vous préférez une certaine dose de changement ou de variété, et vous devenez insatisfait si on vous entoure de restrictions et de limitations. Vous n’acceptez l’opinion d’autrui que dûment démontrée. Vous avez trouvé qu’il était maladroit de se révéler trop facilement aux autres. Par moment vous êtes très extraverti, bavard et sociable, tandis qu’à d’autres moments vous êtes introverti, circonspect et réservé. Certaines de vos aspirations tendent à être irréalistes…”

À combien estimez-vous pertinente cette évaluation de vous-même ? 

INTRODUCTION : Tous victimes de l’effet Barnum

Effet Barnum_principale

Si vous vous y retrouver complètement ou en grande partie, c’est que vous être victime de l’effet Barnum 🙂 Pas de panique, c’est normal ! 

Également connu sous le nom d’effet Forer, l’effet Barnum est un biais cognitif qui conduit les gens à croire que des descriptions vagues et générales s’appliquent spécifiquement à eux, alors qu’elles sont en réalité suffisamment floues pour s’appliquer à tout le monde. Ce phénomène est souvent exploité dans les horoscopes, les lectures de voyance, les tests de personnalité, et même certains discours de motivation. Il porte le nom de P.T. Barnum, célèbre pour son approche du spectacle qui incluait l’idée que « chaque minute, un imbécile naît », en référence à la crédulité des gens.

Partie 1 : Tout savoir sur l’effet Barnum :

1.1. Les origines de l’effet Barnum

Le psychologue Bertram Forer a mené une expérience en 1948 pour démontrer cet effet. Il a donné à ses étudiants un test de personnalité et leur a remis le même résultat à chacun, une description générale qu’il avait concoctée en utilisant des phrases provenant de livres d’astrologie. La majorité des participants ont trouvé que le test les décrivait avec une grande précision.

1.2. De nos jours, l’effet Barnum est exploité dans des domaines comme :

  • Les horoscopes : « Vous êtes une personne créative, mais parfois vous manquez de confiance en vous. »
  • Les tests de personnalité gratuits en ligne : « Vous aimez être entouré de personnes, mais vous appréciez aussi vos moments de solitude. »
  • Les coachings motivationnels : « Vous avez un potentiel immense que vous n’avez pas encore complètement découvert. »
Effet Barnum_voyance

1.3. Le mécanisme derrière l’effet : 

Les déclarations qui semblent personnalisées fonctionnent souvent car elles contiennent :

  • Des affirmations vagues,
  • Des phrases qui pourraient s’appliquer à n’importe qui, par exemple : « Vous voulez vous sentir aimé et admiré par ceux qui vous entourent »,
  • Un mélange d’affirmations positives et d’éléments que les gens ont tendance à accepter comme vrais parce qu’ils aiment entendre des compliments ou des points d’amélioration crédibles.

Les 3 facteurs qui garantissent un effet imparable :

  • une description qui met l’accent sur des traits positifs,
  • proposée comme personnalisée,
  • par une personne que l’on se représente comme qualifiée.

Ajoutez-y le mot magique “parfois” comme dans “parfois vous vous sentez très sûr de vous, tandis qu’à d’autres moments, vous n’êtes pas aussi confiant”. Aucun être humain ne peut pas ne pas sentir concerné par cette description 😉

Partie 2 : Les grandes expérimentations de l’effet Barnum

Pour briller à la machine à café vous pourrez citer les grandes expériences qui ont permis de démontrer la puissance de l’effet Barnum et son extraordinaire champ d’actions. 

2.1. L’expérience de Bertram Forer (1948)

Je l’évoquais plus haut, l’expérience la plus célèbre concernant l’effet Barnum a été menée par Bertram Forer, un psychologue américain. Il a réalisé l’une des premières démonstrations de ce biais cognitif :

Forer a soumis ses étudiants à un test de personnalité et, après l’avoir analysé, leur a fourni un retour personnalisé. 

En vérité, tous ont reçu la description que je vous ai proposée en préambule de cet article.  

“Vous avez besoin d’être aimé et apprécié, et pourtant vous savez être critique avec vous-même. Vous avez certes des points faibles dans votre personnalité, mais vous savez généralement les compenser. Vous avez un potentiel considérable que vous n’avez pas encore utilisé à votre avantage. À l’extérieur vous êtes discipliné et vous savez vous contrôler, mais à l’intérieur vous tendez à être préoccupé et pas très sûr de vous-même. Parfois vous vous demandez sérieusement si vous avez pris la bonne décision ou fait ce qu’il fallait. Vous préférez une certaine dose de changement ou de variété, et vous devenez insatisfait si on vous entoure de restrictions et de limitations. Vous n’acceptez l’opinion d’autrui que dûment démontrée. Vous avez trouvé qu’il était maladroit de se révéler trop facilement aux autres. Par moment vous êtes très extraverti, bavard et sociable, tandis qu’à d’autres moments vous êtes introverti, circonspect et réservé. Certaines de vos aspirations tendent à être irréalistes…”

Si vous relisez ce paragraphe attentivement. Vous noterez qu’il s’agit bien d’une succession de phrases très génériques

Lorsque Forer a ensuite demandé à ses étudiants d’évaluer dans quelle mesure cette description reflétait leur personnalité sur une échelle de 0 à 5. En moyenne, ils ont donné une note de 4,26 sur 5, estimant que la description correspondait précisément à leur personnalité.

Cet exercice a prouvé que des descriptions vagues peuvent donner l’illusion d’être spécifiquement adaptées à un individu.

2.2. L’expérience de Snyder et Shenkel (1975)

Effet Barnum_astrologie

Dans cette expérience, Mark Snyder et Richard Shenkel ont étudié l’effet Barnum à travers des lectures astrologiques :

  • Ils ont demandé aux participants de fournir des informations personnelles sur eux-mêmes, puis leur ont donné une analyse astrologique en retour. Cette analyse était en fait une description Barnum générique.
  • La majorité des participants ont trouvé les descriptions extrêmement précises et pertinentes, même si elles étaient totalement standardisées et non basées sur leurs informations réelles.

    2.3. L’expérience de Rogers et Soule (2009)

    Rogers et Soule ont exploré l’effet Barnum dans le domaine du marketing. Leur expérience portait sur la manière dont les consommateurs réagissent à des descriptions de produits :

    • Ils ont constaté que lorsque des publicités ou des descriptions de produits utilisaient des descriptions vagues mais flatteuses (« ce produit est parfait pour les personnes dynamiques et ambitieuses comme vous »), les consommateurs avaient tendance à percevoir ces produits comme spécialement adaptés à leurs besoins, ce qui les incitait davantage à acheter.
    • Cela a montré que l’effet Barnum fonctionne également dans les pratiques commerciales.

    Conclusion des expériences

    Ces expériences montrent que les gens ont tendance à accepter des descriptions vagues et générales comme étant spécifiquement adaptées à eux. Que ce soit dans des contextes psychologiques, astrologiques, ou commerciaux, l’effet Barnum prouve que nous avons tous un biais cognitif qui nous pousse à croire que des énoncés génériques sont « personnalisés », particulièrement lorsqu’ils sont positifs ou flatteurs.

    Ces recherches ont été fondamentales pour comprendre pourquoi des systèmes comme l’astrologie, la voyance, ou les tests de personnalité non scientifiques ont un tel attrait auprès du grand public.

    Partie 3 : les pièges de l’effet Barnum :

    Les situations que vous ne regardez plus comme avant en ayant pris conscience de l’effet Barnum 😁

    3.1. « Je suis spécial… comme tout le monde » : 

    Si après avoir lu votre horoscope ou un test de personnalité, vous vous êtes dit : « Wow, c’est exactement moi », c’est que vous êtes tombé dans le piège classique de l’effet Barnum. Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas seul… littéralement, tout le monde tombe dedans !

    3.2. La voyante infaillible : 

    Vous connaissez cette voyante qui vous annonce que « vous allez bientôt vivre un changement important dans votre vie » ? Ah oui, ça peut être parce que la vie change tout le temps. D’un jour à l’autre, vos chaussettes préférées peuvent disparaître dans le lave-linge, et hop, voilà un changement majeur !

    3.3. L’effet « astrologie de bureau » : 

    Si vous avez déjà vu votre collègue lever les yeux au ciel après que quelqu’un lui ait dit : « C’est tellement typique des Capricornes », sachez que c’est probablement l’effet Barnum qui parle ici. En réalité, peu importe si vous êtes Balance ou Bélier, on pourrait vous dire la même chose, et ça marcherait tout aussi bien.

    3.4. Les « astuces Barnum » au quotidien :

    Avez-vous remarqué que votre ami vendeur peut toujours trouver une solution à tout ? Il vous dira des phrases comme « Je pense que cette voiture est faite pour vous, elle correspond exactement à votre personnalité unique : dynamique, mais parfois calme et réfléchie. »

    Ou encore les coachs en développement personnel : « Vous avez toujours senti que vous êtes différent, que vous n’êtes pas fait pour le train-train quotidien. Vous êtes un entrepreneur dans l’âme, même si vous ne le réalisez pas encore ! »

    Conclusion : L’effet Barnum, une illusion universelle… mais pas sans charme !

    En fin de compte, l’effet Barnum nous montre à quel point nous avons tous besoin de sentir que nous sommes uniques, même si les descriptions qui nous flattent pourraient aussi bien correspondre à notre voisin. Ce biais cognitif fonctionne parce qu’il tire sur des ficelles psychologiques bien ancrées : nous aimons les compliments, les déclarations positives et cette douce sensation d’être « compris ».

    Mais pas de panique ! Être victime de l’effet Barnum n’est ni un défaut ni une faiblesse. Après tout, si des millions de personnes lisent encore leur horoscope chaque jour ou se laissent séduire par un test de personnalité en ligne, c’est que quelque part, cela nous rassure et nous divertit. 

    Il faut simplement en être conscient, et surtout s’en amuser ! Alors, la prochaine fois que quelqu’un vous dira que « vous avez un potentiel incroyable, mais que vous doutez parfois de vous », souriez, et rappelez-vous que l’effet Barnum est à l’œuvre. 

    Et finalement, que vous soyez Balance, Scorpion, ou que vous préfériez ignorer l’astrologie, vous pourrez continuer à apprécier ces petites descriptions flatteuses… sans vous prendre trop au sérieux. Comme dirait P.T. Barnum lui-même, « Tout le monde aime un bon spectacle », et l’effet Barnum en est sans doute l’un des plus vieux tours de magie cognitive !

    En résumé, il n’y a rien de mal à se reconnaître dans une description Barnum – cela fait partie de notre humanité. Ce qui compte, c’est de garder un œil critique et d’en rire. Alors, continuez à être « spécial »… tout en sachant que tout le monde l’est aussi !

    Épisode#4 : Les biais inconscients jusque dans la presse

    Épisode#4 : Les biais inconscients jusque dans la presse

    Et si on posait les mêmes questions aux femmes qu’aux hommes

    L’agence Mots Clés a publiée le jeudi 24 mars 2022, une étude commandée par le collectif Sista et le fonds de dotation Mirova Forward. Celle-ci révèle la récurrence du sexisme vis-à-vis des femmes dirigeantes d’entreprise dans la presse française. Elle a analysé un corpus de 118 articles (interviews et portraits de dirigeants et dirigeantes) provenant de 19 titres de presse généraliste, économique et financière, et féminine.

    La publication de ses résultats a été accompagnée d’une interview choc de dirigeants français. Des hommes a qui sont posées les principales questions faites aux femmes dirigeantes. La surprise et l’incongruité des questions met en visibilité le problème soulevé dans l’étude.

    La voici :

    Nous n’en saurons pas plus sur la « morning routing » de Xavier Niel ou de François-Henri Pinot malheureusement 🥹

    Interrogée sur ces résultat, la directrice générale de Mirova Forward, Anne-Claire Roux, a expliqué : « Les biais inconscients sont très difficiles à désamorcer et sont un frein redoutable à la promotion des femmes dans le milieu professionnel. Nous sommes convaincus que la presse peut jouer un rôle majeur dans la correction de ces biais, c’est pourquoi nous avons souhaité accompagner une prise de conscience et inciter les journalistes à aller vers des questions moins stéréotypées ou, à l’inverse, posées de manière égale à toutes et tous »

    Et la France ne fait pas figure d’exception dans ce domaine 🥹

    Vous trouverez ici la version suisse, en trois langues, de cette vidéo :

    Source : www.watson.ch

    Pour plus d’informations, visitez ce site web et lisez ces articles détaillés :

    À bientôt sur Les Biais dans le Plat !

    N’hésitez pas à commenter cet article et à me pousser vos vidéos préférées !