Femmes et Managers : 3 clés pour sortir de la spirale du jugement

Femmes et Mangers surmontant la spirale du jugement

Vous êtes une femme ou un manager, et vous vous sentez parfois prise dans la spirale du jugement ? Cet article est pour vous.

Introduction : Et si vous osiez sortir de la spirale du jugement ?

Dans une salle de réunion, devant un écran ou même au cœur d’un dîner en famille, cette petite voix vous accompagne. Vous la connaissez bien : « Qu’est-ce qu’ils vont penser de moi ? Est-ce que j’ai bien fait ? Ai-je été assez convaincante, ou au contraire trop… ? » Cette petite voix, c’est celle de la peur du jugement. Une peur discrète mais persistante, nourrie par un mélange de biais cognitifs, d’injonctions culturelles et de responsabilités accumulées.

Pourtant, rester piégée dans cette spirale du jugement a un coût. La peur d’être mal perçue peut freiner vos actions, limiter votre créativité et, au final, vous empêcher d’exploiter tout votre potentiel. En tant que femme, manager ou les deux, cette peur est souvent décuplée par des attentes contradictoires : être performante mais humble, audacieuse mais prudente, disponible mais jamais débordée.

Dans cet article, nous allons explorer trois leviers essentiels pour sortir de cette spirale :

  1. Dépasser la peur du regard des autres, en comprenant comment les biais cognitifs comme la conformité et la désirabilité sociale façonnent nos comportements.
  2. Alléger la charge mentale et la sur-responsabilité, en reprenant le contrôle sur les attentes que nous nous imposons ou que nous croyons devoir satisfaire.
  3. Assumer et maîtriser ses émotions, non pas en les réprimant, mais en les transformant en alliées puissantes pour bâtir un leadership authentique et humain.

Cet article est une invitation à réfléchir, mais surtout à agir. Car en osant reconnaître et déconstruire ces mécanismes, vous ouvrez la porte à une plus grande liberté personnelle et professionnelle. Comme je l’évoquais dans mon article sur le leadership présent : chaque pas vers la conscience de soi est aussi un pas vers une collaboration plus riche et plus authentique.

Et si nous faisions ensemble le premier pas pour sortir de la spirale du jugement ?

1. La peur du regard des autres : pourquoi il est temps de s’en libérer

Les biais de conformité et de désirabilité sociale : deux pièges invisibles

Vous êtes en réunion, une idée germe dans votre esprit. Vous la trouvez brillante, mais une petite hésitation s’installe. « Est-ce que ça va plaire ? Et si on me trouvait incompétente ? » Alors, vous choisissez de rester silencieuse. Ce scénario, si banal, est en réalité un exemple concret de l’influence des biais cognitifs.

Le biais de conformité, par exemple, nous pousse à éviter les divergences pour ne pas être perçue comme « hors norme ». Nous nous adaptons au groupe, parfois au détriment de nos propres idées. Le biais de désirabilité sociale, quant à lui, nous incite à rechercher l’approbation d’autrui, même si cela nous éloigne de nos valeurs. Ces mécanismes sont puissants, car ils jouent sur des peurs profondément ancrées : celle de l’exclusion et du rejet.

Les femmes sont particulièrement exposées à ces biais, en raison d’injonctions sociétales qui valorisent la perfection, la douceur et l’harmonie. Pour les managers, la situation n’est guère plus simple. Ils doivent jongler entre autorité et accessibilité, vision stratégique et écoute active. Résultat : un sentiment constant de devoir en faire plus pour répondre à des attentes souvent irréalistes.

Pour aller plus loin : Dans mon article sur le mythe du multitâche féminin j’explique comment ces mécanismes influencent nos performances et notre bien-être.

Comment dépasser la peur du regard des autres ?

Se libérer de cette peur ne signifie pas devenir insensible aux opinions d’autrui, mais apprendre à en réduire l’impact pour agir en alignement avec soi-même. Voici trois clés pour y parvenir :

  1. Créer un climat de confiance autour de vous
    Dans un environnement où les idées sont jugées plutôt que les personnes, la peur du jugement perd de son emprise. En tant que manager, vous pouvez encourager des discussions ouvertes et constructives en valorisant la diversité des opinions. Par exemple, introduisez régulièrement des moments de feedback anonymes ou posez cette question simple en réunion : « Quelle idée n’avons-nous pas encore osé explorer ? »
  2. Apprivoiser vos pensées automatiques
    Face à une situation où le jugement vous paralyse, prenez un moment pour analyser vos pensées :
    • « Qu’est-ce qui me freine ? »
    • « Quelle est la pire chose qui pourrait arriver ? »
    • « Si je ne fais rien, qu’est-ce que je perds ? »
      Ces questions vous aideront à relativiser vos craintes et à concentrer votre énergie sur ce qui compte vraiment.
  3. Réaffirmer vos valeurs
    Vos valeurs sont votre boussole intérieure, elles vous rappellent pourquoi vous agissez. Prenez l’habitude de vous poser cette question : « Est-ce que cette action est alignée avec ce qui m’importe profondément ? » Si la réponse est oui, foncez, même si cela signifie prendre un risque.

Les bénéfices d’oser être soi-même

Lorsque vous dépassez la peur du regard des autres, vous gagnez bien plus que de la sérénité. Vous ouvrez la porte à des opportunités d’expression, de collaboration et de croissance. En osant affirmer vos idées, vous inspirez votre entourage et montrez qu’il est possible d’être authentique, même dans des environnements exigeants.

Et surtout, vous développez une qualité clé pour les femmes et les managers : la capacité à transformer la peur en action. Cette posture, à la fois audacieuse et ancrée, vous rend non seulement plus efficace, mais également plus humaine.

Mythe du multitâche féminin _ 1

2. La charge mentale et la sur-responsabilité : comment alléger le poids invisible

La charge mentale : tout voir, tout prévoir, tout gérer

Vous connaissez peut-être cette métaphore : être responsable de tout, c’est comme jongler avec des dizaines de balles. Sauf que certaines de ces balles sont en verre et d’autres en caoutchouc. Si une tombe, il faudra faire le tri entre ce qui peut rebondir et ce qui risque de se briser.

Pour les femmes, cette charge mentale est souvent liée à des attentes implicites : anticiper, organiser, planifier pour tout le monde. Que ce soit dans la sphère professionnelle ou personnelle, elles deviennent les « cheffes d’orchestre invisibles ». Chez les managers, cette responsabilité prend une autre forme, avec une pression constante pour veiller au bon fonctionnement de l’équipe, maintenir la productivité et répondre aux exigences de la hiérarchie.

Ce poids est amplifié par des biais cognitifs comme :

  • Le biais de surcharge d’information : vous avez tellement de données à traiter que chaque décision devient un casse-tête.
  • Le biais d’illusion de contrôle : vous pensez que tout dépend de vous, ce qui vous pousse à vouloir superviser chaque détail.
  • Le biais de disponibilité : vous donnez une importance excessive aux problèmes immédiats, au détriment des priorités à long terme.

Pour aller plus loin : retrouvez mon épisode de podcast sur l’illusion de contrôle sur Spotify, Amazon Music et Deezer. 

Sortir du piège de la sur-responsabilité

Prendre conscience de la charge mentale est un premier pas essentiel, mais il faut ensuite agir pour alléger ce fardeau. Voici trois stratégies pragmatiques pour reprendre le contrôle :

  1. Distinguer l’essentiel du superflu
    Toutes les tâches ne méritent pas votre énergie. Inspirez-vous de la matrice d’Eisenhower : classez vos actions en quatre catégories (urgent/important, non urgent/important, urgent/pas important, non urgent/pas important) et concentrez-vous sur l’essentiel. Demandez-vous : « Quelle est la tâche qui aura le plus d’impact si je la réalise aujourd’hui ? »
  2. Oser déléguer avec clarté
    La délégation n’est pas un aveu de faiblesse, c’est un acte de leadership. Pour que cela fonctionne :
    • Identifiez les tâches qui ne nécessitent pas votre expertise directe.
    • Clarifiez vos attentes : « Voici ce que j’attends comme résultat, et pourquoi cela est important. »
    • Restez disponible pour des questions, mais laissez votre équipe prendre des initiatives.
  3. Repenser les réunions et interactions
    Réduisez la charge mentale liée aux échanges professionnels en limitant le nombre et la durée des réunions. Privilégiez des formats plus dynamiques, comme les stand-ups de 15 minutes pour faire un point rapide. Et surtout, préparez les discussions avec des objectifs clairs : « Quelles décisions devons-nous prendre à la fin de cette réunion ? »

Pour aller plus loin : Dans mon article sur le mythe du multitâche féminin, j’explique comment des pratiques comme le recentrage et l’écoute active peuvent vous aider à prioriser vos énergies.

S’accorder du temps pour soi : une nécessité, pas un luxe

Une erreur fréquente, surtout chez les femmes et les managers, est de sacrifier leur propre bien-être au nom des responsabilités. Mais rappelez-vous : vous ne pouvez pas être efficace si vous êtes constamment épuisée.

  1. Prenez des micro-pauses stratégiques : Quelques minutes de recul après une réunion, une courte marche, ou simplement respirer profondément peut suffire pour clarifier vos idées.
  2. Fixez des limites : Apprenez à dire non sans culpabilité. Par exemple : « Je ne peux pas m’occuper de cela aujourd’hui, mais voici une alternative. »
  3. Planifiez du temps pour vous : Ce n’est pas égoïste, c’est essentiel. Bloquez des créneaux dans votre agenda pour vous consacrer à une activité qui vous ressource.

Transformer la charge mentale en opportunité de mieux collaborer

Alléger votre charge mentale ne signifie pas fuir vos responsabilités, mais les partager intelligemment. En délégant, en priorisant et en favorisant des interactions claires, vous créez non seulement un espace pour mieux respirer, mais vous renforcez également la confiance et l’autonomie de ceux qui vous entourent.

EXERCICE PRATIQUE : 
Et si vous faisiez un premier pas dès aujourd’hui ? Prenez cinq minutes pour lister vos tâches actuelles et identifiez celle qui mérite vraiment votre attention. Vous serez surprise de constater que beaucoup d’entre elles peuvent être simplifiées, déléguées ou repoussées.

3. Assumer et maîtriser ses émotions : une force sous-estimée

Vos émotions : ennemies ou alliées ?

Au travail comme dans la vie, les émotions sont parfois perçues comme un frein. Colère, frustration, peur ou même enthousiasme trop marqué : on nous apprend souvent à les réprimer, à les masquer pour donner une image « professionnelle ». Pourtant, nier ses émotions, c’est ignorer des signaux précieux qui influencent nos décisions et nos interactions.

Chez les femmes, le défi est encore plus complexe : exprimer ses émotions est parfois jugé comme un signe de faiblesse, alors que ne pas les montrer peut être perçu comme un manque d’empathie. Les managers, eux, doivent jongler avec des émotions multiples – les leurs et celles de leur équipe – tout en maintenant un climat propice à la collaboration et à la performance.

Et si, plutôt que de les combattre, nous apprenions à les écouter et à les utiliser comme un levier pour mieux agir et mieux interagir ?

Pour aller plus loin : Cette idée de transformer les biais en opportunités est abordée dans mon article sur Se libérer des biais cognitifs : comment vivre l’instant présent.

Le saviez-vous ? 
L’hystérie, aussi appelée “maladie de l’utérus”, a longtemps été diagnostiquée comme une névrose chez des femmes dont les comportements ne correspondaient pas à ce que la société patriarcale attendait d’elles. Il a fallu attendre 1952 pour qu’elle soit officiellement retirée de la classification internationale des maladies en 1952. 

Comprendre vos émotions pour mieux les maîtriser

La maîtrise émotionnelle ne signifie pas ignorer ou réprimer ce que l’on ressent, mais au contraire reconnaître, analyser et canaliser ces ressentis. Voici trois étapes essentielles :

  1. Identifier vos émotions
    Prenez le temps de nommer ce que vous ressentez. Est-ce de la colère ? De l’anxiété ? De l’excitation ? Mettre un mot sur vos émotions vous aide à mieux les comprendre et à éviter qu’elles ne prennent le contrôle.
  2. Analyser leur origine
    Demandez-vous : « Pourquoi est-ce que je ressens cela ? » Par exemple, une frustration lors d’une réunion peut venir d’un sentiment d’être ignoré·e ou de la peur de ne pas être légitime. Comprendre la source de l’émotion permet de mieux y répondre.
  3. Canaliser vos émotions de manière constructive
    Au lieu de réagir impulsivement, prenez quelques secondes pour réfléchir : « Quelle est la meilleure manière d’exprimer ce que je ressens tout en restant aligné·e avec mes valeurs et mes objectifs ? »

Pour aller plus loin : Cette réflexion rejoint celle sur le recentrage évoquée dans mon article sur le leadership présent.

Leadership présent - intelligence émotionnelle

3 exercices pour renforcer la maîtrise émotionnelle

Voici des exercices pratiques, inspirés de tes précédents contenus, mais enrichis pour les adapter au contexte des femmes et des managers, et centrés sur la collaboration et la confiance :

  1. Le cercle de régulation émotionnelle
    Créez un moment dédié avec votre équipe ou vos proches pour partager vos ressentis sans jugement. Par exemple, en réunion, débutez par une question simple : « Comment vous sentez-vous aujourd’hui ? ». Cette pratique développe l’empathie collective et libère les tensions.
  2. La reformulation émotionnelle
    Face à une émotion forte, reformulez ce que vous ressentez sous un angle constructif. Exemple : au lieu de dire « Je suis stressé·e parce que je dois tout gérer », exprimez : « Je ressens une pression importante, mais cela montre aussi que je tiens à ce projet. Voici comment nous pouvons nous organiser pour mieux avancer. »
  3. L’observation collaborative
    Lorsque vous sentez qu’une situation émotionnelle impacte une décision, impliquez votre équipe pour prendre du recul. Posez des questions ouvertes : « Quelles émotions cette situation suscite-t-elle chez vous ? » ou « Quels biais pourraient influencer notre perception ici ? » Cela crée un dialogue productif et renforce la confiance.

Les bénéfices d’un leadership émotionnellement intelligent

En assumant vos émotions, vous envoyez un message fort : celui que l’authenticité et l’humanité ne sont pas des faiblesses, mais des atouts. Cela ne signifie pas tout partager sans filtre, mais choisir ce que vous exprimez pour renforcer la collaboration et la compréhension mutuelle.

Ce type de leadership a des bénéfices directs :

  • Pour vous : Moins de frustration accumulée et une meilleure clarté dans vos décisions.
  • Pour votre équipe : Un climat de confiance où chacun se sent entendu et valorisé.
  • Pour vos relations professionnelles et personnelles : Une communication plus fluide et authentique, qui renforce vos liens avec les autres.

Devenir un meilleur soi-même pour être un meilleur manager

Assumer et maîtriser ses émotions n’est pas une finalité, mais un moyen. Un moyen de mieux comprendre vos propres besoins, de clarifier vos priorités et de bâtir un leadership aligné sur vos valeurs.

Il ne s’agit pas d’être parfaite, mais de s’autoriser à être humaine. En transformant vos émotions en leviers d’action, vous devenez une source d’inspiration pour ceux qui vous entourent.

Conclusion : Vers une liberté d’agir, de penser et de ressentir

Sortir de la spirale du jugement, c’est bien plus qu’un simple exercice de réflexion. C’est un processus qui exige de la prise de conscience, de la lucidité et une réelle volonté de transformation. Dépasser la peur du regard des autres, alléger la charge mentale et assumer ses émotions sont trois leviers puissants pour retrouver une plus grande présenliberté d’action et d’être.

En tant que femme et manager, vous êtes confrontée à des attentes complexes, parfois contradictoires. Mais rappelez-vous : ces injonctions ne définissent pas qui vous êtes. Ce qui compte, c’est la manière dont vous choisissez de naviguer au milieu de ces pressions. En vous reconnectant à vos valeurs, en créant des espaces de confiance et en assumant pleinement vos ressentis, vous devenez non seulement un leader, mais aussi une personne plus alignée et inspirante pour les autres.

Et si nous redéfinissions le succès ?

Nous vivons dans une société où la performance est souvent mesurée par des chiffres, des promotions ou des résultats immédiats. Et si nous redéfinissions ce que signifie vraiment réussir ? Si le succès ne se mesurait pas à ce que les autres pensent de vous, mais à votre capacité à rester fidèle à vous-même tout en atteignant vos objectifs ?

Cette perspective ouvre une voie nouvelle, celle d’un leadership authentique et humain, où chaque pas compte, même les plus petits. Comme je le soulignais dans mon article sur le leadership présent, vivre et agir pleinement dans l’instant est un cadeau que vous vous faites, mais aussi à ceux qui vous entourent.

Faites un premier pas dès aujourd’hui

Voici trois actions concrètes que vous pouvez entreprendre dès maintenant pour amorcer ce changement :

  1. Identifiez une peur qui vous freine. Demandez-vous : « Quel regard des autres m’inquiète et pourquoi ? » Puis, réfléchissez à une petite action qui pourrait vous aider à dépasser cette peur.
  2. Simplifiez votre quotidien. Listez vos tâches et déléguez-en au moins une aujourd’hui, même si cela vous semble inconfortable au départ.
  3. Accueillez vos émotions. Lors d’une prochaine situation tendue, prenez un moment pour nommer ce que vous ressentez et exprimez-le avec clarté et bienveillance.

Quelles sont les situations où le jugement vous bloque ? Quelle action aimeriez-vous tester pour alléger votre charge mentale ou mieux maîtriser vos émotions ? Échangeons dans les commentaires ou sur LinkedIn pour continuer à construire ensemble des outils pratiques et adaptés à vos défis.

Et souvenez-vous : ce n’est pas le regard des autres qui définit votre valeur, mais les choix que vous faites chaque jour pour avancer en accord avec vous-même. Alors, qu’attendez-vous pour faire ce premier pas ?

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7 commentaires sur « Femmes et Managers : 3 clés pour sortir de la spirale du jugement »

  1. J’en conclue qu’être à l’écoute de ses émotions est un cadeau pour soi et pour les autres…
    Merci pour les exercices que tu proposes qui permettent de rendre cet objectif moins intimidant et donc atteignable.

  2. Merci pour cet article qui aborde avec justesse un sujet essentiel dans le milieu professionnel. J’ai particulièrement apprécié les solutions concrètes que tu proposes pour surmonter les jugements auxquels les femmes managers peuvent faire face. Un grand bravo pour cet éclairage constructif et motivant !

  3. Merci beaucoup Sophie pour cet article, il m’a vraiment inspirée !
    Tes conseils, comme celui de se reconnecter à ses propres forces et d’écouter avec bienveillance, résonnent particulièrement en moi. Ça fait du bien de se rappeler qu’on peut sortir de ces schémas et avancer avec plus de légèreté et de confiance.
    Dans mon quotidien, j’essaie aussi de m’affranchir de ces regards extérieurs pour me concentrer sur ce qui compte vraiment.
    Merci encore pour cette belle énergie.

  4. Merci pour cet article inspirant et rempli de conseils pratiques ! Les réflexions sur la charge mentale et l’importance d’assumer ses émotions m’ont particulièrement parlé. Cela fait du bien de lire un message aussi authentique qui encourage à se reconnecter à ses valeurs.

  5. Super article ! La peur de deplaire est particulièrement marqué chez les femmes a qui on a appris enfant a etre jolies et gentilles. Oser deplaire aux autres permet d etre pleinement soi !

  6. Cet article offre une perspective inspirante sur la manière de sortir de la spirale du jugement en identifiant et en dépassant les mécanismes qui nous retiennent.
    En osant être soi-même, non seulement nous gagnons en sérénité, mais nous ouvrons également la voie à une expression plus libre, une collaboration enrichie et une croissance personnelle.
    🙂Un pas vers la conscience de soi, un pas vers une collaboration plus authentique et épanouie.
    Merci pour cet article 🙏

  7. Ton article met des mots sur une réalité que beaucoup vivent sans toujours la conscientiser. Sortir de la spirale du jugement, surtout en tant que femme manager, c’est un vrai défi ! J’ai aimé tes clés concrètes pour prendre du recul et affirmer sa légitimité sans se laisser submerger. Merci pour cette belle réflexion

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