Cerveau, biais cognitifs et manipulation : effets explosifs garantis

Notre cerveau : un allié...imparfait

Introduction : les biais cognitifs de notre cerveau en font un proie facile des manipulations

Comme je l’ai déjà partagé dans mon article sur l’effet Barnum, notre cerveau aime être flatté et conforté. Une vraie aubaine pour ceux qui savent comment s’y prendre ! Plus qu’un simple “préféré”, être influencé peut même sembler naturel à notre cerveau, tant il est structuré pour rechercher des indices, des validations  et des raccourcis. Voilà pourquoi la manipulation des perceptions et décisions est souvent facilitée par nos biais cognitifs qui exploitent ces failles subtiles de notre esprit.

À partir d’aujourd’hui, il vous faudra toujours vous poser cette question : “Puis-je faire confiance à mon cerveau ?”  Pour la question : “Puis-je faire confiance aux autres ?” Je vous laisse juge 😂 Personnellement, j’ai ma petite idée mais je me soigne 😉

La manipulation, qu’elle soit douce ou insidieuse, tire parti de failles naturelles de notre cerveau et de nos biais cognitifs. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certaines informations paraissent plus vraies, juste parce qu’elles sont répétées ? Ou pourquoi nous prêtons facilement attention à certains discours ? La réponse réside souvent dans nos biais et le conditionnement subtil auquel notre cerveau est sensible.

Avec une question bonus : Et si votre cerveau, au-delà d’être influençable, aimait ça ?

Partie 1 : La toute puissance des mots

Les mots que nous recevons au quotidien façonnent notre perception du monde, influençant nos croyances et nos comportements. La manière dont ils sont formulés, répétés et présentés par des figures d’autorité peut orienter nos jugements sans que nous en soyons conscients. Explorons comment ces biais peuvent devenir des outils de manipulation et comment les surmonter.

1.1. Comment ils sont employés ?

Rappelons-nous que l’humain, par nature, préfère réfléchir le moins possible pour économiser son énergie. Cette économie mentale rend notre cerveau particulièrement vulnérable aux biais cognitifs qui facilitent la manipulation des informations. 

Biais de cadrage

  • Définition : Le biais de cadrage signifie que la manière dont une information est présentée change notre perception, même si le contenu reste identique. Le cadrage offre un moyen simple et rapide de traiter de l’information.
  • Exemple : Présenter un risque médical en disant “10 % des patients décèdent” suscite plus de crainte que “90 % des patients survivent”.
  • Astuce : Questionnez les formulations, reformulez l’information différemment pour voir si la perception change, et recherchez des données complètes pour avoir une vue plus globale.

Effet Boomerang

“Certains humains feraient n’importe quoi juste pour voir s’il est possible de le faire. Si vous placiez un gros bouton dans une grotte quelque part avec un panneau “FIN DU MONDE – VEUILLEZ NE PAS TOUCHER”, la peinture n’aurait pas le temps de sécher.” Terry Pratchet

  • Définition : L’effet Boomerang nous pousse à renforcer nos convictions quand une information contraire est perçue comme menaçante ou rigide. Utiliser la technique de la psychologie inversée pour faire agir selon votre souhait les personnes qui présentent un fort esprit de contraction ! 
  • Exemple : Face à des arguments radicaux sur la réduction de viande, certains consommateurs augmentent même leur consommation.
  • Astuce : Adoptez une approche d’ouverture en vous demandant : “Quelles preuves me feraient changer d’avis ?” Cela aide à tempérer le renforcement de vos convictions.

Effet de choix par défaut

  • Définition : Nous avons tendance à accepter les options présélectionnées sans les remettre en question, car elles sont perçues comme les plus pratiques.
  • Exemple : Lors de l’inscription en ligne, laisser la case cochée pour une newsletter par défaut incite de nombreuses personnes à s’abonner sans vraiment le vouloir. C’est d’ailleurs pour ça que des lois sont parfois mises en place pour que la case soit décochée par défaut et non l’inverse.
  • Astuce : Avant de suivre une option par défaut, demandez-vous si vous feriez ce choix s’il n’était pas présélectionné. Cela vous encourage à prendre des décisions plus réfléchies.
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La théorie Nudge (ceci n’est pas un jeu !)

Nous avons vu fleurir dans les lieux publics ces dernières années des initiatives ludiques – empreintes de pas au sol, marches musicales dans les escaliers ou mouche dans les urinoirs. Et bien, c’est l’application de la théorie du NUDGE.
Incroyable mais vrai ! La mouche dans les urinoirs c’est 80% d’économie sur le ménage des sanitaires de l’aéroport d’Amsterdam ! 

1.2. Combien de fois ils vous sont répétés ?

La mémoire est une machinerie complexe. Il y a un stock de surface et un stock en profondeur 😉 Les techniques de répétition s’appuient directement sur les biais cognitifs de notre cerveau, créant une illusion de vérité et renforçant ainsi le potentiel de manipulation

La vérité illusoire

  • Définition : Ce biais consiste à croire qu’une information est vraie simplement parce qu’elle est souvent répétée. La familiarité peut l’emporter sur la rationalité. 
  • Exemple : Un slogan publicitaire, répété fréquemment, peut finir par être perçu comme vrai, même sans fondement solide. 

“Renforce les défenses immunitaires grâce à notre formule enrichie en vitamines et minéraux.”

C’est aussi le cas de nombreuses idées reçues, comme

  • “On utilise que 10% de notre cerveau” 

Faux ! On utilise toutes les zones de notre cerveau mais chaque zone pour des fonctions différentes ! 

  • “Le rouge énerve les taureaux.”

Faux ! Ils voient en noir et blanc. C’est le mouvement de la cape qui les excite. Si la cape du torero est rouge, c’est pour cacher le sang.

  • Astuce : Diversifiez vos sources d’information et vérifiez les faits. Si une affirmation vous paraît “trop belle pour être vraie”, creusez davantage avant d’y adhérer.

L’effet d’influence continue

  • Définition : L’effet d’influence continue, c’est la tendance à croire une information même si elle a été démontrée comme fausse. 
  • Exemple : Olivier Besancenot, plusieurs fois candidat à la présidence de la république française, se faisait passer pour un facteur. Il était certes facteur mais occupé à 100% sur des activités syndicales et pas sur un vélo. Il a pourtant été filmé, à plusieurs reprises et de campagne en campagne, faisant des tournées. À chaque campagne son marketing, à chaque campagne son mea-culpa et ça recommençait….
  • Astuce : Cherchez la source initiale d’une information. Si elle est difficile à retracer ou provient d’une source douteuse, la crédibilité de l’information est probablement surévaluée.

1.3. Et surtout, … par qui ?

Je l’ai déjà abordé dans l’article “Comprendre les biais inconscients dans le monde du travail”, Stanley Milgram a mis au jour l’importance du donneur d’ordre sur la puissance de la demande à laquelle nous obtempérons. L’influence d’une figure d’autorité utilise à plein les failles de notre cerveau et ses biais cognitifs, facilitant une manipulation parfois inconsciente.

Biais d’autorité

  • Définition : Nous faisons davantage confiance aux informations provenant de figures perçues comme des autorités, même si leur expertise dans le domaine est limitée.
  • Exemple : Une personnalité médiatique sans formation scientifique qui parle de nutrition peut convaincre des foules, car elle est perçue comme fiable. Et votre chef bien sûr ! 😉
  • Astuce : Évaluez l’expertise spécifique de la source en vous demandant : “Cette autorité a-t-elle la légitimité nécessaire pour parler de ce sujet particulier ?”

Mais le biais d’autorité s’étend à la façon dont est habillé votre interlocuteur. Il a été démontré à de nombreuses reprises que vous obéirez plus spontanément à une personne qui porte un uniforme.  Nous en arrivons même à nous soumettre à l’autorité des machines ! J’en vois déjà certains qui s’offusquent 😁 N’avez-vous jamais suivi votre GPS alors qu’il vous semblait évident qu’il vous proposait une option “idiote” ?!

Dans son livre “Intelligence relationnelle et inclusion” que je vous ai résumé dans cet article, Laurent Depond confirmait que la majorité des gens est d’accord avec l’idée que pour maintenir une société fonctionnelle et éviter l’anarchie, un certain degré de choix individuel doit être abandonné à des figures d’autorités. Nous l’avons tous expérimenté pendant la pandémie de 2020. 

1.4. Les effets de groupe et l’influence sociale

Nos décisions et comportements sont également influencés par la présence des autres et la dynamique de groupe. La présence d’un groupe exerce une forte influence sur notre cerveau, car ses biais cognitifs tendent à accepter la majorité. Cette manipulation collective guide souvent nos décisions sans véritable analyse personnelle. Souvent, nous adoptons des comportements sans même en être conscients, que ce soit pour éviter les responsabilités ou pour maintenir l’harmonie. Ces effets de groupe montrent comment notre cerveau, loin d’être indépendant, est réceptif à la pression sociale.

Biais de groupe

  • Définition : Le biais de groupe, ou effet de dilution de responsabilité, se manifeste lorsqu’on se repose sur les autres pour agir, pensant que quelqu’un d’autre prendra la responsabilité.
  • Exemple : Lors d’une urgence, chacun peut attendre qu’un autre passe à l’action, ce qui ralentit la prise de décision.
  • Astuce : Engagez-vous activement en situation de groupe pour éviter cette dilution de responsabilité et encourager les autres à faire de même.

Pensée de groupe

  • Définition : La pensée de groupe pousse les membres à éviter les désaccords pour préserver la cohésion du groupe, ce qui peut nuire à la qualité des décisions.
  • Exemple : Lorsqu’une idée est proposée, les membres peuvent l’accepter sans discuter pour éviter des tensions, même s’ils ont des objections.
  • Astuce : Créez un environnement propice à l’expression des avis divers, en incitant chaque membre à partager des opinions opposées.

Biais de conformité

  • Définition : Ce biais nous pousse à aligner nos opinions ou comportements sur ceux du groupe, souvent pour éviter de se démarquer.
  • Exemple : Lorsqu’une idée est largement approuvée dans une réunion, les autres peuvent acquiescer sans partager leur point de vue réel.
  • Astuce : Exercez votre esprit critique et évaluez les idées indépendamment de la majorité.
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Le biais de futilité de Parkinson

Si dans une réunion budgétaire vous passez plus de temps à parler de la ligne café mais très peu sur votre projet le plus complexe et qui nécessitera le plus gros investissement c’est normal ! Votre organisation est, comme beaucoup d’autres, victime du biais de futilité de Parkinson, ou « loi de la trivialité ». Il est tellement plus simple d’accorder plus d’attention aux détails simples ou moins importants qu’à des sujets complexes ou essentiels. Pourquoi ? parce qu’une majorité de personnes aura un avis sur les sujets simples et qu’une minorité pourra s’exprimer sur les sujets techniques ! 

Effet de faux consensus

  • Définition : Ce biais nous fait croire que nos opinions sont partagées par la majorité, ce qui nous pousse à les renforcer.
  • Exemple : Une personne convaincue que “tout le monde pense pareil” est souvent surprise par des avis différents dans un groupe plus large.
  • Astuce : Variez vos interactions et soyez ouvert aux perspectives différentes pour éviter cet effet de consensus erroné.

Ces biais de groupe influencent nos choix en nous poussant vers des décisions collectives sans réelle évaluation individuelle. En prenant conscience de ces mécanismes, vous pouvez renforcer votre capacité de jugement en restant vigilant face à l’influence sociale.

Partie 2 : Le conditionnement par les biais

Nos biais cognitifs ne façonnent pas seulement notre perception de la réalité, ils conditionnent également nos réactions et interprétations de manière quasi-automatique. Cette activation peut être exploitée, pour le meilleur comme pour le pire. D’un côté, nos biais peuvent fausser notre jugement et nous pousser vers des erreurs d’interprétation. De l’autre, certains biais peuvent être des leviers puissants qui, bien utilisés, nous aident à nous dépasser et à tirer le meilleur de nous-mêmes. Explorons ensemble ce double potentiel.

2.1. Pour le pire

Biais de croyance

  • Définition : Ce biais consiste à privilégier les informations qui confirment nos croyances et à ignorer celles qui les contredisent.
  • Exemple : Une personne croyant fermement en une théorie va filtrer les données pour ne retenir que celles qui la renforcent.
  • Astuce : Exercez votre esprit critique en recherchant des informations contradictoires et posez-vous la question : “Qu’est-ce qui pourrait prouver que j’ai tort ?”

Biais de l’expérimentateur

  • Définition : Le biais de l’expérimentateur survient lorsqu’un chercheur ou expérimentateur influence involontairement les résultats d’une étude ou interprète les données en fonction de ses attentes. Cela peut fausser les conclusions en orientant subtilement l’expérience ou la collecte de données.
  • Exemple : Dans une étude sur l’efficacité d’un médicament, un expérimentateur qui croit fortement en son efficacité pourrait inconsciemment encourager certains comportements chez les participants, modifiant ainsi les résultats.
  • Astuce : Adopter des méthodes d’objectivation rigoureuses, comme le double aveugle, pour réduire l’influence des attentes de l’expérimentateur.

Biais de disponibilité et Fake News

  • Définition : Ce biais nous pousse à juger la fréquence ou la probabilité d’un événement en fonction de la facilité avec laquelle nous nous en souvenons. Les biais cognitifs influencent notre cerveau en le rendant plus réceptif à la désinformation. Cette manipulation subtile par les fake news et les informations alarmantes affecte nos croyances et décisions
  • Exemple : Puisque les attaques de requins sont plus médiatisées que les attaques de chiens, les requins sont devenus dans l’imaginaire collectif nos plus redoutables prédateurs.  

Les fake news sur des sujets alarmants semblent crédibles et marquent davantage notre mémoire, influençant notre jugement.

  • Astuce : (Je sais je l’ai déjà écrite plus haut mais celle-là est importante 😀) Rappelez-vous que la visibilité d’une information ne prouve pas sa véracité. Diversifiez vos sources d’information pour éviter les pièges de la désinformation.

2.2. Pour le meilleur

Utilisés de façon positive, les biais cognitifs de notre cerveau peuvent devenir des outils pour renforcer notre confiance et développer notre potentiel, prouvant que la manipulation mentale n’est pas toujours négative.

Effet Pygmalion

  • Définition : Les attentes que l’on a vis-à-vis de quelqu’un influencent ses performances, de manière positive ou négative.
  • Exemple : Un enseignant qui croit en les capacités d’un élève peut encourager celui-ci à exceller.
  • Astuce : Adoptez des attentes positives vis-à-vis de vous-même et des autres ; cela peut influencer favorablement les résultats.

Biais d’attention

  • Définition : Ce biais nous amène à porter attention aux éléments qui correspondent à nos intérêts, souvent au détriment des autres informations.
  • Exemple : si notre esprit est concentré sur une consigne, il peut passer à côté d’un fait pourtant majeur. Des cobayes devant compter le nombre de passe entre basketteurs n’ont pas vu un clown passé dans le champ de la caméra.
  • Astuce : Nous pouvons donc utiliser ce biais à notre avantage : pensez positif et vous ne verrez plus que le positif !
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L’effet Benjamin Franklin

Imaginez un collègue avec qui les relations sont froides. Et si vous lui demandiez un petit service ? L’effet Benjamin Franklin montre que cela pourrait renforcer votre lien ! Étonnamment, nous avons tendance à mieux apprécier une personne après lui avoir rendu un service. Pourquoi ? Parce que notre cerveau cherche à justifier nos actes : « si j’ai aidé cette personne, elle doit finalement me plaire ». En demandant un petit coup de main, vous pourriez voir des relations s’améliorer subtilement.

Pour conclure, nos biais cognitifs peuvent être des moteurs ou des freins selon la manière dont ils sont activés. D’un côté, ils renforcent certaines croyances et nous poussent parfois à mal interpréter la réalité. De l’autre, ils peuvent nous aider à développer notre potentiel. Prendre conscience de ce double rôle est essentiel pour les gérer avec discernement et maximiser leur impact positif au quotidien.

Conclusion : De la manipulation à la maîtrise de soi

Notre cerveau, loin d’être une forteresse de rationalité, est en réalité friand d’influences et de manipulations. Il peut être influencé subtilement à chaque instant, pour le meilleur comme pour le pire. 

Tout au long de cet article, nous avons exploré comment les mots, les influences et nos biais peuvent subtilement orienter nos choix et perceptions. Nos biais cognitifs, parfois des freins, peuvent devenir des moteurs d’amélioration si nous apprenons à les repérer. En appliquant les astuces partagées ici, vous disposez d’outils pour détecter ces influences dans votre quotidien.

Challenge final : Essayez de repérer un biais aujourd’hui, que ce soit au travail, dans vos lectures ou interactions. Qui sait ? Vous pourriez découvrir combien votre cerveau aime être manipulé ! 😉 J’attends vos résultats en commentaire ! 

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10 commentaires sur « Cerveau, biais cognitifs et manipulation : effets explosifs garantis »

  1. Quel article implacable ! J’y reconnais certains des biais que j’ai su combattre, certains autres dont je n’avais même pas soupçonné l’existence, mais aussi certains dont je suis encore victime aujourd’hui !
    Merci pour cette analyse passionnante, complète et pleine d’enseignements !

  2. Super article ! Ta manière d’expliquer les biais cognitifs est à la fois claire et engageante. Les exemples concrets comme l’effet de cadrage et le biais d’autorité rendent le sujet très accessible, et les astuces pratiques sont parfaites pour aider à repérer et gérer ces influences.

  3. Nous devrions tous apprendre ça à l’école plutôt que je ne sais quoi qui nous est inutile adulte.
    J’essaye de combattre mes biais, donc déjà d’en prendre conscience mais ça n’est jamais évident. Déjà il faut savoir qu’ils existent aussi. Mais grâce à ton article j’en connais de nouveaux 😉

  4. Merci beaucoup pour ton article 🙂
    Le cerveau est une formidable machine à apprendre, mais aussi à retenir des idées et des pensées, positives ou négatives, qui ne sont pas forcément fondées mais auxquelles on croit simplement.
    Et c’est là qu’on trouve des « failles ». Par exemple, je pensais jusqu’à aujourd’hui que la couleur rouge énervait les taureaux. Je me doutais bien que le mouvement de la cape participait à leurs agitations, mais je me rends compte maintenant que je n’ai jamais vérifié la source de cette croyance, notamment sur le fait que le taureau voit en couleur.
    Merci beaucoup de nous rappeler que le cerveau est facilement influençable et qu’il faut sans cesse se faire sa propre opinion de manière plus neutre, sans forcément suivre un courant de pensée, même sous l’effet de groupe.

  5. Super ce résumé. C’est fou comme on réagi parfois par rapport à des dits. J’ai pris l’habitude de faire des recherches quand j’ai des interrogations, mais comme tous je me laisse parfois berner. La communication peut être une arme redoutable !

  6. Les biais cognitifs et leur rôle dans la manipulation montrent à quel point notre cerveau peut jouer contre nous sans qu’on s’en rende compte. Les exemples que tu partages révèlent vraiment la puissance de ces mécanismes, et ça pousse à réfléchir différemment à notre façon de percevoir et de réagir.

  7. Bonjour Sophie,

    J’ai trouvé ton article fascinant ! Tu explores les biais cognitifs et leur impact sur notre perception d’une manière très accessible. Les exemples que tu donnes illustrent parfaitement comment nous sommes souvent manipulés par notre propre cerveau.

    En tant que prof, je m’efforce au quotidien d’apprendre à mes élèves à reconnaître ces biais. Cela leur permet de prendre conscience de leur façon de penser et de s’ouvrir à des réflexions plus critiques et autonomes. C’est un vaste programme, mais tellement enrichissant ! Je vais m’inspirer de tes pistes pour poursuivre mes réflexions en classe…

  8. Les biais cognitifs me passionnent ! Le coup de la mouche dans l’urinoir est un truc vraiment fatal… Par contre, pour info, je suis taureau et j’adooore le rouge 🙂

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