Quand le syndrome de l’imposteur s’invite au cinéma !

Syndrome de l'imposteur _ working girl

Vous souvenez-vous du film Working Girl ? 

J’avais envie de vous partager aujourd’hui ce souvenir qu’il me reste de ce film des années 80. Ce portrait fait à l’époque de la belle et gentille Tess face à une Katherine, hystérique et carriériste me revient régulièrement en mémoire.

De Working Girl à la réalité : le syndrome de l’imposteur s’invite au bureau

Tess McGill, secrétaire ambitieuse et rêveuse, se retrouve propulsée dans le monde impitoyable des affaires new-yorkaises. Après s’être fait volé une idée par sa patronne, Katherine Parker, elle décide de se faire passer pour elle. Elle gravira les échelons et découvrira les rouages du pouvoir et de l’ambition. Mais derrière cette ascension fulgurante se cache un secret : Tess est rongée par le doute et la peur de l’échec, victime du syndrome de l’imposteur.

Le film Working Girl, sorti en 1988, a marqué toute une génération par son message, finalement assez daté, d’émancipation féminine et son portrait réaliste du monde du travail. Mais au-delà de son intrigue captivante et de ses personnages attachants, le film explore un thème souvent négligé : le syndrome de l’imposteur.

Tess McGill, l’incarnation du syndrome de l’imposteur

Malgré ses compétences et son intelligence, Tess doute constamment de ses capacités et craint d’être découverte. Elle se compare défavorablement aux autres femmes d’affaires et se sent inférieure à elles. La peur de l’échec la paralyse et l’empêche de prendre des risques.

Le film aborde, tour à tour, les principaux symptômes du syndrome de l’imposteur :

  • Doute de soi et manque de confiance en soi

Tess doute constamment de ses capacités et craint d’être découverte. Elle se compare défavorablement à Katherine et aux autres femmes d’affaires plus expérimentées.

  • Peur de l’échec :

La peur de l’échec est un facteur important du syndrome de l’imposteur. Tess a peur de ne pas être à la hauteur des attentes et d’échouer dans ses projets.

  • Besoin d’approbation et de validation :

Tess recherche constamment l’approbation des autres, en particulier de Katherine. Elle a besoin que les autres lui confirment sa valeur et ses compétences.

  • Perfectionnisme et autocritique :

Tess est perfectionniste et se critique constamment. Elle se concentre sur ses erreurs et ses échecs plutôt que sur ses réussites.

  • Comparaison sociale

Tess se compare souvent aux autres femmes d’affaires et se sent inférieure à elles. Elle pense qu’elles sont plus compétentes et plus méritantes qu’elle.

  • Imposture et mensonge :

Tess se fait passer pour Katherine afin de gagner en confiance et en crédibilité. Ce mensonge reflète son sentiment d’in-authenticité et son manque de confiance en soi.

  • Découverte et transformation

Lorsque la vérité sur l’identité de Tess est révélée, elle est confrontée à sa peur de l’échec et de la honte. Cependant, elle finit par accepter ses compétences et sa valeur, et elle embrasse son identité authentique.

Le film met le syndrome de l’imposteur de Tess au cœur de l’intrigue puisque ses qualités intellectuelles objectives passent au second plan dans la lutte pour le pouvoir menée non pas par un homme mais par une femme. Il pointe aussi les stéréotypes sociaux qui rendent l’expression des compétences encore plus compliquées.

Working Girl : une source d’inspiration et d’espoir

Le film Working Girl est une source d’inspiration et d’espoir pour tous ceux qui souffrent du syndrome de l’imposteur. L’histoire de Tess McGill nous montre qu’il est possible de surmonter ses doutes et de réaliser ses rêves. En acceptant finalement ses compétences et sa valeur, Tess McGill nous montre qu’il est possible de s’affranchir du syndrome de l’imposteur et de briller de mille feux. Son parcours est un message d’encouragement pour toutes les femmes qui doutent d’elles-mêmes et qui ont peur de prendre leur place dans le monde.

Syndrome de l'imposteur _ working girl _ Tess

Le film Working Girl nous rappelle que le succès n’est pas une question de chance ou de talent inné, mais plutôt de travail acharné, de persévérance et de confiance en soi. Il nous montre qu’il est possible de réaliser de grandes choses, même si l’on a l’impression de ne pas être à la hauteur.

Alors, si vous vous sentez parfois comme un imposteur, n’oubliez pas que vous n’êtes pas seul(e). De nombreuses personnes talentueuses et intelligentes souffrent du syndrome de l’imposteur. Mais il est possible de surmonter ce sentiment et de réaliser votre plein potentiel.

Inspirez-vous de l’histoire de Tess McGill et laissez-vous guider par votre ambition et votre courage. Le monde a besoin de votre talent et de votre voix. N’ayez pas peur de prendre votre place et de briller !

En plus de l’inspiration qu’il procure, le film Working Girl offre également des conseils pratiques pour gérer le syndrome de l’imposteur :

  • Tess apprend à se faire confiance en ses intuitions et à prendre des décisions par elle-même.
  • Elle apprend à s’affirmer et à défendre ses idées.
  • Elle apprend à ne pas avoir peur de l’échec et à rebondir après les revers.
  • Elle apprend à s’entourer de personnes positives et encourageantes.

Ces conseils peuvent être utiles à tous ceux qui souffrent du syndrome de l’imposteur. En les mettant en pratique, vous pouvez apprendre à surmonter vos doutes et à réaliser vos rêves.

J’espère que cette proposition vous a plu. N’hésitez pas à me contacter si vous avez d’autres questions.

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9 commentaires sur « Quand le syndrome de l’imposteur s’invite au cinéma ! »

  1. Merci Sophie pour ce partage, j’avais déjà beaucoup aimé ce film quand très plus jeune et je n’avais pas encore cette lecture du symptôme de l’imposteur. Tu m’as donné envie de le revoir 🙂

  2. Je ne connaissais pas ce film, mais la description de la situation que vit la protagoniste me parle beaucoup ! Je vais essayer de le trouver 🙂

  3. Merci pour cet article sur un sujet ô combien important, mais aussi pour la découverte de ce film que je ne connaissais pas et avec lequel l’ancienne moi s’identifierait probablement beaucoup ! Je vais tenter de le voir, car les messages me semblent très importants. Je suis agréablement surprise que ce thème soit déjà présent dans la filmographie des années 80 !

  4. Je ne connais pas ce film, mais je vais voir si je peux le trouver. Je te remercie d’avoir partagé cette référence et tes explications sur le syndrome de l’imposteur.

  5. Merci pour ce partage qui donne envie de voir le film. Je pense aussi que plus l’on se donne des défis ambitieux, plus la marche est importante et durant se trajet on se sent incapable de réussir.
    Je suis dans cette situation depuis quelques temps mais finalement on s’y fait

  6. Je vais regarder le film de ce pas ! Merci pour la référence, et pour ton article. Le syndrome de l’imposteur touche aussi beaucoup les artistes, hélas.

  7. Incroyable! Je ne pensais pas avoir le syndrome de l’imposteur mais à la lecture des principaux symptômes, je me demande si, effectivement, je ne couverais pas un peu ce sentiment inconscient… Je vais de ce pas poser les choses pour y réfléchir, merci!!!

  8. J’adore cette idée de partir d’un film et de l’analyser. Les analyses sont claires et pertinentes ! Merci pour cet article qui est une bouffée d’air frais 🙂

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